Le ministre de la Santé et du Développement social a, à travers son communiqué n°569, témoigné la hausse du nombre de cas positif de la maladie à coronavirus.
La situation de la maladie à coronavirus reste un sujet préoccupant dans notre pays. Le 22 septembre dernier, le ministre de la Santé et du Développement Social a relevé à travers son communiqué n° 569, la hausse de cas positifs de la maladie. Selon le communiqué, « sur 1116 échantillons testés, 21 nouveaux cas positifs enregistrés, 9 patients guéris et 0 décès. Ces 21 cas ont été enregistrés à Ségou, Dioro et les 6 communes de Bamako ». La même source indiquait, de façon générale, la situation de la maladie dans notre pays. « La situation cumulée est de 15103 cas positifs, 128 actifs, 14242 guéris, 547 décès, 2 transferts en dehors du pays et 72 perdus de vue depuis le 25 mars 2021. » Ce chiffre est de plus en plus en hausse par rapport au précédent communiqué qui faisait 8 cas positifs en particulier et les 3 derniers mois en général. La situation de la maladie, du jeudi à aujourd’hui, reste à l’attente. En dehors de cela, il faut souligner cependant que les autorités du pays sont à pied d’œuvre pour prévenir et protéger la population contre les risques de cette pandémie mondiale. Mars dernier, un lot du vaccin Astrazeneca a été reçu à l’aéroport international Modibo Keïta. Ensuite a suivi une nouvelle commande de la dose américaine Johnson & Johnson. Après ces deux commandes, deux autres lots sont arrivés. Il s’agit de l’Aide solidarité et Astrazeneca, afin de vacciner les populations dans toutes les régions et le district de Bamako. Mais, cette campagne de vaccination est en évidence malmenée. C’est juste une minorité de la population qui a, pour instant, reçu la dose. Les couches subdivisées pour acquérir le vaccin restent en suspens. Par contre, la majorité de la population doute de ces vaccins puisque des mots entendus sont entre autres : le vaccin pourrait provoquer d’autres risques, les personnes vaccinées sont dans le problème, le vaccin ne lutte pas contre la Covid-19. D’autres évoquent qu’ils n’ont rien et ils ne vont pas se vacciner. Pourquoi Bah Daw et Assimi n’ont pas reçu leur vaccin? À cela s’ajoute la question du volontariat édicté par les autorités. Par ailleurs, d’autres propos entendus du côté des autorités mentionneraient le forcing de la vaccination. Bref, cette situation exceptionnelle fait plus débat que de crédibilité.
Lassana Sow LE COMBAT