Le général Yamoussa Camara, auteur d’un chef-d’œuvre, dénommé, “présumé Coupable : Ma part de vérité’’, fait depuis quelque moment la une des librairies. Ce weekend, il était à l’honneur. À travers un café artistique et littéraire, Acte Sept a offert un podium au désormais général écrivain pour discuter du contenu de son livre en présence des lecteurs, littéraires et journalistes entre autres.
Après la dédicace de “Château de Cartes’’ de l’ancienne diplomate Mirjam Tjassig du Pays-Bas, il y a quelques semaines, Acte sept à travers un café littéraire invite le général Yamoussa Camara pour discuter de son ouvrage récemment édité par Figuira Editions. Comme l’a si bien dit, Adama Traoré, président de l’Association culturelle Acte Sept à l’occasion de sa prise de parole “c’est la discussion que jaillit la vérité’’. Avant d’ajouter que Acte Sept c’est l’échange et la discussion en générale.
Pour la circonstance, la présidente de la maison d’édition Figuira Editions ayant édité le livre, Présumé Coupable : Ma part de vérité, la poétesse, Mme Niaré Fatoumata Kéïta a fait savoir que le livre du Général Yamoussa Camara a été la première édition de Figuira ayant coulé le premier stock en 5 jours et la deuxième en un mois. Une chose qui prouve que ce livre est riche en enseignement et leçons, mais surtout retrace les lacunes en matière de gouvernance de notre pays.
De son côté, le général Yamoussa Camara prenant la parole a retracé les péripéties qu’il a connues en quatre années de prison dans l’affaire dite de “bérets rouges’’. Selon lui, il est incompréhensible d’expliquer la mort d’un ennemi déjà “maitrisé’’. “Comment comprendre que les soldats arrêtés et présentés à la télévision nationale puissent être par la suite, assassinés ’, s’est-il interrogé.
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Il a dénoncé “le mensonge d’État’’ qui à travers un simple communiqué a réussi à manipuler l’opinion et les médias. “Je voudrais faire comprendre qu’un Communiqué n’est pas une preuve de culpabilité, mais un moyen de manipulation’’, a-t-il relaté tout en expliquant que tous ces éléments ont été les motifs pour lesquels il a décidé d’écrire pour dire sa part de vérité dans ce qu’on l’accuse d’avoir été.
Dans ce livre, l’on peut aisément comprendre l’immixtion des pouvoirs, l’envie du pouvoir, la jalousie, la corruption…
“Si je ne peux pas m’attaquer aux hommes impliqués dans cette affaire, je vais m’attaquer à l’État et si je n’obtiens pas satisfaction, je vais m’adresser à la Cour de la CEDEAO’’, a laissé entendre le Général Yamoussa Camara.
Bourama Kéïta LE COMBAT