samedi 23 novembre 2024
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Après sept mois de Transition: Un bilan mi-figue mi-raisin !  

 

L’impatience incarne profondément des Maliens. Des résultats, nous en voulons tout de suite. Car, on est pressé d’aller en besogne sans regarder ce qui se cache derrière. Un peu plus de sept mois après la mise en œuvre des organes de la Transition, le bilan est mi-figue mi-raisin.  

 

Ce n’est peut-être pas trop tôt de juger le bilan ou jeter un œil sur le bilan des autorités de la Transition après un peu plus de sept mois d’essai. Il ne serait pas trop tôt de faire ou redresser un bilan pour ce qu’ont fait les autorités actuelles. Un peu plus de sept mois après, les juger sans avoir un résultat concret, c’est les punir d’avance.   

Du changement ? Attendent des Maliens, des citoyens qui voulaient un changement de cap, un changement de gestion des affaires de l’État. Hélas, ce n’est pas le cas pour beaucoup d’autres personnes qui jugent la gestion actuelle chaotique et solitaire, et à l’image du régime précédent. Comme pour dire malheureusement que ce qui se passait dans l’autre régime, le déchu, se passerait actuellement. Des regrets se font bien de gens.   

La chute du président Ibrahim Boubacar Kéïta a occasionné, ou provoqué bien de dégâts qu’on ne saurait évaluer la gravité à sa juste valeur. Puisque par ce coup d’État militaire du 18 août 2020, l’on avait choisi d’enterrer la démocratie malienne. Ce que regrettent beaucoup. Il est trop tard en ce moment pour des regrets, à notre avis, mais ce qu’on pourrait espérer pour l’heure, c’est d’attendre, attendre que l’ange de bonne gouvernance sonne à nos portes, aux portes du Mali pour qu’il retrouve sa belle fleur, sa fleur de patriotisme, et que l’ange de la mort fasse immoler la mauvaise gouvernance de ce pays au profit des méchants, de ses ennemis. Ajouter à cela, la corruption. Immaîtrisable, mais qui peut connaitre au moins une atténuation conséquente.   

La refondation de notre nation ne serait pas gagnée, comme prétendent dire beaucoup de cadres politiques de ce pays. Elle serait aujourd’hui vue comme une boule à lorgnette observée par la fenêtre obscure à laquelle personne ne voudrait passer ou grimper.   

Par ailleurs, depuis la mise en œuvre des organes de la Transition, on a l’impression de vivre comme il y a de cela deux ans, une année au temps d’IBK où l’on criait ici et là, ça ne va pas, mais aujourd’hui, ce même slogan encore s’effraierait-il un chemin ?   

Espérons que non, sinon on aura fait tous ces efforts-là pour rien. Par conséquent, les bases de la refondation annoncée et promise ne sont pas installées, c’est comme si on vivait dans le passé ; aucun changement notable ou concret n’est réalisé à notre connaissance. Les uns et les autres attendent avec impatience et de pied ferme les réformes politiques et institutionnelles, même si l’on sait que depuis un moment des tractations seraient en cours, mais rien de concret pour y arriver à cela.  

Sur le plan sécuritaire le défi est énorme, le bilan alarmant, car, les récentes attaques terroristes déplaisent considérablement aux citoyens du pays. Ce qui veut dire que la non-maîtrise de l’insécurité au temps d’IBK n’était pas fortuite. Car, elle émane d’une profondeur de trahison, d’ennemis invisibles de notre nation, qui sont sans doute déterminés à tout mettre en œuvre pour empêcher le Mali d’aller vers son émergence.   

Moriba DIAWARA   LE COMBAT

Djibril Coulibaly

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