L’inévitable va-t-il se produire pour la première fois dans l’histoire de la transition au Mali qu’un organe sensé réunir l’ensemble des forces vives de la Nation, que des politiques du pays ne font pas partir
La clé de la répartition des membres du CNT déchire les couches sociales du pays et le risque d’un nouveau sursaut national est à craindre. Le premier acteur qui n’est rien d’autre que le mouvement des Forces de Rassemblements Patriotique appelle les autres secteurs à leur rejoindre pour faire front uni contre la méthode des militaires déguisé en politique. Contre toute entente, la COMDEM de l’ancien Ministre de l’assainissement Amion Guido appel à un sursaut national, le Yélèma de Moussa et celui de la FOCOF se disent non-intéresser de participer au Conseil National de la transition. Tout ceci arrive par une mauvaise politique du CNSP qui ne fait qu’à leur tête. Maintenant, le pire est à craindre dans les jours à venir puisque le M5 risque de sortir et cela pourrait donner une image néfaste pour le pays. Car hier c’était eux qui ont marché pour faire partir IBK et si aujourd’hui il venait à marcher à nouveau, que dira la majorité silencieuse qui hier appelait à un non-coup d’État dans le pays après celui de 2012. Quoiqu’il advienne de la suite de ces évènements, c’est au politique que tout reviendrait un jour donc, ça ne sera pas la peine de tout bousier à nouveau pour une question de quota. Si ce n’est pas déjà le cas, avec les pluies des grèves, les autorités du pays sont face à leurs desseins de toutes les manières. Ils doivent impérativement chercher des solutions à tout cela. Cette transition va-t-elle pouvoir assoir les bases d’un changement tant souhaité par la population ? L’élection présidentielle en vue fera-t-elle l’unanimité chez les partisans à ces élections? Comme le disait le président de la transition lors de son investiture. «Nous allons faire des élections justes et transparentes sans la moins critique ». Espérons que ses propos ne soient pas ceux d’un certain président que le peuple a tant accablé. En attendant, le pays souffre à feu doux.
À suivre
Lansine Coulibaly