Depuis accession à la démocratie au Mali en 92, une élection n’a jamais été contestée de la sorte en République du Mali. Des manifestations dans les quatre coins du pays ont été avortées par les forces de l’ordre et des arrestations ont été observées.
Après la publication des résultats définitifs du second des élections législatives, des scènes de heurts ont été observés dans plusieurs villes du pays. Notamment à Kati, Sikasso, Bougouni etc. hier dans la capitale, les portes de rentrées et sorties ont subi les mêmes scènes de heurts, mais avortés par les forces de l’ordre. Ces scènes de mécontentement ont été ajoutées à la situation indésire du couvre-feu qui commence à bien se faire. Ainsi le dimanche les jeunes kayesiens sont sortis massivement pour dire Non au couvre-feu. Des personnes interrogent par nos soins montrent leur colère envers le couvre-feu, qui n’a plus son intérêt de vie, son intérêt qui été de réduire les champs d’augmentation de la maladie à coronavirus, ne cesse de grimper malgré le couvre-feu, et certains pays africains commencent à laisser leurs populations de circuler librement même aux heures de couvre-feu. A cela s’ajouter, au coup-d Etat avorté dont un militaire et ses collègues ont voulu revivre un autre 21 mars 2012. La question que nous nous posons est de savoir : où va le Mali aujourd’hui ? Ce régime a-t-elle les moyens pour gouverner le pays avec équité ? Et en ce qui concerne les fraudes observées à Sikasso et à Gourma-Rharouss, ces populations n’auront plus confiance à l’État, en tant que c’est situation de fraude électorale continue à être observer dans un pays qui se dit démocratique. Et aujourd’hui la situation sécuritaire est très préoccupante, un légionnaire français a été tue dans la journée d’hier dans le sahel. Et si nos mémoires sont bons une dizaine des forces françaises ont perdu la vie dans le sahel dans la lutte contre le terrorisme, si une autre anarchie de la sorte venait à voir le jour c’est sûr que les présumés terroristes marcheront dans Bamako. Que Dieu nous à préserver, mais est-ce que le gouvernement n’est pas en parti responsable de cette situation ? Si, on regarde d’une façon l’injustice a atteint le plafond, les pauvres sont à la Mercie des nantis du pays, et du coup les gens sont suffoques par la manière à laquelle le pays est dirigé. En tout cas, le gouvernement devrait trouver une solution pour avoir la confiance de la population sinon, d’ici la fin de ce mandat, qui ne reste que trois longues années encore beaucoup de choses pourront se produire.
A suivre
Lansine Coulibaly