Face à la progression de la pandémie du covid19, et le maintien des élections législatives, des voix s’élèvent pour demander la désobéissance civile afin de reporter le scrutin.
À quatre jours de la tenue du premier tour des législatives, le Mali épinglé par la situation sécuritaire, de l’Éducation et de la menace de la pandémie du coronavirus qui fait des chiffres faramineux de morts à travers le monde, se trouve dans une posture délicate. Le gouvernement de Boubou a décidé d’organiser les élections, au moment où dans certains pays de la sous-région, ils adoptent des mesures de confinement notamment le Sénégal, qui a décrété un couvre-feu et la Côte-d’Ivoire qui déclare l’état Urgence sanitaire. Vu la gravité de la situation, certaines personnalités du pays comme Pr Clément Dembélé, ou de la société Civile, appellent à la désobéissance Civile lors de l’élection du dimanche prochain. À cela, s’ajouter au climat venimeux entre le gouvernement et les syndicats d’Éducation. Ceux-ci seraient prêts à la désobéissance civile pour des raisons qui ne sont cachées à personne. Déjà sur les réseaux, le site Avaaz.org a enregistré plus de mille signatures pour la désobéissance. Des rumeurs circulent selon lesquelles, après la tenue du premier tour, le gouvernement pourrait déclarer la présence du coronavirus ici chez nous. Bientôt, ces législatives seront derniers nous, mais en cas d’une contamination que nous ne souhaitons pas quel sera son ampleur ? Dans certaines mairies de la capitale, certains distributeurs des cartes électeurs se plaignent de la non-participation des citoyens pour le retrait de leurs cartes d’électeurs. Quel sera le taux de participation à ces élections du dimanche prochain ? Le Mali va-t-il connaître le taux le plus faible de son histoire ? Attendons de voir.
À suivre…
Lansine Coulibaly