Cette déclaration émane de l’ancien Premier Ministre Soumeylou Boubèye Maiga présent au forum international de Dakar sur la sécurité, clôt hier mardi 19 novembre dans le pays des wolofs. Au-delà de l’étiquette véridique attribuable à cette note, les grilles de lecture qui se dégagent, projettent : un affamé en train d’escalader un cocotier dont ses mauvaises démarches ont rendu infructueux…
Depuis la capitale sénégalaise, le tigre de Badala livre des stratégies de lutte contre le terrorisme au Sahel. L’homme politique aux multiples sobriquets qui, l’on se rappelle bien, avait réussi à se faire passer dans l’imaginaire collectif comme le détenteur de l’antidote du virus de l’instabilité, s’est fait constater sur le plateau dakarois comme le meilleur stratège et dont la compétence est plus que « sine qua non » dans la gestion de la crise qui sévit au Sahel. Que c’est bon de parler !
Mais, l’histoire récente de notre pays a démontré tout le contraire. Indexé par plusieurs personnes, d’avoir toujours régné par la manipulation et la fourberie ayant enfanté un processus de motion de censure à son encontre en fin avril dernier, comme disait l’écrivain Georges Clemenceau : « qu’on ne sort jamais de la duplicité qu’à ses dépens. », l’homme à la primature défensive dont la conséquence a été la réduction de l’appareil militaire à une force de réaction doit se rendre à l’évidence qu’on ne peut pas passer sa vie à arnaquer, abuser, rouler, gruger, flouer et sortir indemne !
Une politique infructueuse
A-t-il changé de politique ? Pas sûr ! Le chef du parti ASMA-CFP doit se dénouer avec sa politique défensive, constable dans ses postures, et comprendre que celle de la distribution est d’une manière ou d’autre, le mieux pour contrer le développement du terrorisme, dont il serait d’ailleurs l’un des animateurs. « Un ancien rebelle devenu aujourd’hui Colonel de l’armée, m’a dit que c’est Soumeylou Boubèye Maiga et autres membres du gouvernement qui leur vendaient des armes », déclarait ouvertement l’ancien Ministre de la Justice Mohamed Aly Bathily dans une de ses sorties médiatiques, dont votre quotidien LE COMBAT possède l’enregistrement.
Seydou Konaté LE COMBAT