La Coordination des mouvements de l’Azawad ne participera pas au Dialogue national inclusif. L’information a été rendue publique, le mardi dernier, par certains de ses Responsables. Selon eux, cette décision fait suite à la déclaration du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, annonçant une possible révision de certains points dans l’Accord de paix issu du processus d’Alger.
Pour les Responsables de la Coordination des mouvements armés, l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger n’a aucune entrave qui puisse demander sa relecture. Ils soutiennent aussi que même s’il y a lieu de le faire, ça ne peut être possible sans l’accord des mouvements signataires et de la Communauté internationale.
Un point qu’affirme l’Article 65 de cet Accord qui dit que: «Les dispositions du présent Accord et de ses annexes ne peuvent être modifiées qu’avec le consentement express de toutes les parties signataires du présent Accord et après avis du Comité de suivi».
Cependant, la Plateforme,bien qu’elle ne soit opposée à ce qu’on révise l’Accord de paix, rejoint la CMA sur l’idée selon laquelle aucun changement ne peut intervenir dans l’Accord sans l’aval de toutes les parties concernées.
Cette situation est posée par la CMA au même moment oùla dissension entre certains membres de la Plateforme se poursuit. Ils se disputent le poste de porte-parole du mouvement. Elle se fait également à un moment où la mise en œuvre de l’Accord peine à s’appliquer. À chaque fois que des mesures sont prises pour son effectivité, des contraintes de dernière minute freinent les travaux.
Haïdara