Les rebelles du MNLA et ses alliés se considèrent en guerre contre l’Etat malien. Et dans toute guerre, le terrain militaire n’est évidemment pas le seul. Une guerre au 21ème siècle c’est aussi et surtout la communication et plus précisément encore le terrain du virtuel comprenant l’ensemble des supports accessible par le réseau internet. C’est cela que les autorités maliennes peinent à intégrer à leur arsenal militaire. Internet est aujourd’hui un champ de guerre tout aussi dangereux que les armes à feu voire encore plus redoutable. Les rebelles de la CMA, eux, depuis le début de l’année 2012, n’ont de cesse à travestir la réalité socio-économique et militaire du nord malien. A travers plusieurs postings sur Facebook et Twitter, leurs militants mentent à la Communauté internationale en traitant l’Armée malienne de tous les noms d’oiseau et les maliens, eux-mêmes, de sanguinaires. Une de leurs adresses sur le réseau de Mark Zuckerberg publie exclusivement en arabe. Cela dans le but de désinformer encore plus dans une langue inconnue par la majorité des maliens et pour aussi attirer la sympathie et la pitié de leurs soi-disant « frères arabes » à leurs égards. En français, ce mouvement s’intitulerait, Front populaire pour le Salut de l’Azawad. Il a un slogan : « émanant du peuple et pour le peuple ». Quand-est-ce que nos autorités se mettront à jour des modalités d’une guerre moderne ? Cela ne demande que très peu de moyens. Une bonne connexion internet et des jeunes cybers animateurs dynamiques, patriotes et ingénieux.
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