Les attaques terroristes sont de plus en plus fréquentes au Mali en particulier et en Afrique de l’Ouest en général. Pour mieux pouvoir faire face au phénomène, les Nations Unies ont appelé les Gouvernements de la Sous-région, notamment ceux du G5 Sahel et du Bassin du Lac Tchad, à renforcer leurs programmes de développement. Ce, en œuvrant à l’amélioration des conditions de vie des populations. Cette requête a été faite, le jeudi dernier, à Dakar, par le Représentant Spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, lors d’une conférence de presse.
Selon le Représentant Spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, «ces dernières semaines, l’insécurité a connu des pics sans précédent au Mali, au Burkina Faso, dans le Liptako-Gourma en particulier».
Le mois de janvier dernier a été marqué par la mort de plusieurs civils dans le Centre du Mali à cause des attaques et conflits intercommunautaires.
Pour Mohamed IbnChambas, « la spirale de la violence ne peut entrainer que le chaos et le malheur pour toutes ces communautés».
Ainsi, pour le Chef de l’UNOWAS il y a désormais un besoin de dialogue, de rapprochement et de justice qui s’impose au Sahel. Il a également ajouté que les Gouvernements et les acteurs locaux doivent se mobiliser dans cette optique.
En plus du Président sortant du G5 Sahel, le Chef d’État du Niger, M. Chambas aussi annonce que l’action militaire à elle seule ne pourra pas résoudre les menaces terroristes auxquelles les pays du Sahel font face. Selon lui, l’engagement des Gouvernements et le soutien de la communauté internationale sont tout autant déterminants pour changer la donne.
Présent au 5e Sommet du G5 Sahel qui s’est tenu à Ouagadougou, le mardi dernier, M. Chambas a appelé la communauté internationale à soutenir les engagements qui ont été pris par les pays membres au cours de cette rencontre.
Pour finir, celui qui dirige le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) a condamné ces attaques qui continuent de prendre pour cibles les populations civiles, les forces de sécurité et les Casques bleus onusiens ainsi que les acteurs économiques intervenant dans la zone.
Adama A. Haïdara : LE COMBAT