Cette Conseillère du Président IBK a fait preuve d’indiscipline à l’Hôpital Gabriel Touré. C’est une dame orgueilleuse de sa personnalité qui gare mal sa voiture à un endroit non approprié dans la cour de l’Hôpital. Entre temps, d’autres sont venus, à leur tour, se garer comme bon leur semble du fait que cette dame s’est mal garée.
Ainsi, de cause à effet, dès sa sortie, constatant qu’elle est bloquée, elle se met à klaxonner avec virulence. Ce bruit assourdissant alerte les Responsables de la structure et certains curieux commencent à déranger le monde des patients. À leur arrivée, les Maîtres des lieux voient la dame se faire un chemin en grattant les véhicules stationnés près d’elle, jusqu’à se faire un passage. Et, sans se soucier de ce qui est arrivé, elle fonce vers la sortie. Nous sommes en début du mois d’octobre. Stupéfiés, les gens se demandent si elle est normale. Mais, ensuite, une de ses connaissances révèle au Grand Public qu’elle est Conseillère du Président IBK. Cependant, même le plus ‘‘toto’’ des Humains doit savoir que respecter le calme et le repos des malades est une marque de compassion et de savoir-vivre. Et la plus forte raison, un Conseiller du Chef de l’État. Dans un contexte national de violence sociale en hausse, le personnel hospitalier n’est malheureusement pas épargné. Il subit aussi de plus en plus des affres du phénomène d’incivisme appelé aussi «de petite violence» sur fond d’injures, de menaces, de non-respect des règles de la part des patients et de leurs accompagnateurs. Bref, cette pseudo-Conseillère du Président fait preuve de manque de modestie (ne serait-ce que la fausse), d’humilité (ne serait-ce que pour les malades), de civisme (ne serait-ce que pour les biens d’autrui) et d’élégance (ne serait-ce que pour son rang social et politique ou pour le respect de son propre Statut). Jadis, dans notre, le genre féminin mérite respect et considération absolus; car, la femme africaine c’est avant et après tout, l’incarnation du sentiment, de pitié, de l’humilité, de la largesse du dos. Mais, de nos jours, à l’image de cette fameuse dame Conseillère, quelle impression doit-on se faire de la femme malienne ? À vos consciences, comme le dit l’adage burundais, d’aller en brousse pour nous rapporter un fagot de bois !
Le Fouineur