Après Inekar, des individus armés non identifiés ont fait irruption, le samedi dernier, dans le village d’Amalaou-Laou, où ils ont tué plus de 20 personnes. Les victimes appartiennent à la communauté Idarfan. Le drame s’est produit dans le cercle d’Ansongo, non loin de la frontière du Mali avec le Niger.
Après les tueries contre la communauté Ibogolitans, à Inekar, des Hommes armés ont pris pour cible celle Idarfan, le samedi 29 septembre dernier. Les assaillants seraient venus tôt le matin à bord des motos et ont exécuté 22 civils qui sont tous de la communauté des Touarègues Idarfan.
Selon des sources locales, le village d’Amalaou-Laou est une zone qui, depuis des années, n’a bénéficié d’aucune mesure sécuritaire. Ce qui permettrait aux bandits armés de se déplacer facilement entre le Niger et Mali.
Les raisons de ces tueries restent à déterminer de même que la précédente qui a eu lieu le mardi dernier à Inekar, dans la Région de Ménaka.
Dans un communiqué, le Gouvernement a annoncé que 27 civils de la Communauté Ibogolitans ont été tués au cours d’un affrontement. Le communiqué précise également que c’est des combats entre des membres d’une même tribu touarègue qui seraient à l’origine de ces massacres.
Ces exactions sommaires sont-elles la cause d’un conflit intercommunautaire ou sont-elles dues à la présence des forces djihadistes dans la zone ?
En tout état de cause, selon certains observateurs, c’est la prise d’une décision pour la sécurité du territoire malien qui doit primer.
Adama A. Haïdara