dimanche 24 novembre 2024
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Présidentielle au Mali: un vote dans le calme malgré quelques incidents

Ce dimanche est un jour de vote au Mali avec le premier tour de l’élection présidentielle. Près de 8,5 millions de Maliens sont appelés aux urnes pour départager les 24 candidats. Les 23 000 bureaux de vote répartis dans l’ensemble du pays ont ouvert à 8 heures (heure de Bamako), ils fermeront à 18 heures.

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Informations données en temps universel (TU),

15h20: Le vote a été interrompu dans la matinée dans deux villages de la commune de Mariko près de Niono. Des hommes armés ont fait irruption et tout saccagé. Après vérification à 9h30 puis à 13h30, il n’y a pas de vote à Bambara Maoudé, commune du cercle de Rharous à 100km de Tombouctou, suite à des menaces sur les opérations. Aucun bureau de vote sur les 26 que compte la commune n’a encore ouvert, selon nos sources.

15h00: Une dizaine obus ont été tirés sur la ville d’Aguelhok dans la région de Kidal (Nord) vers 13h40. De source officielle, il n’y a pas de de victime.

14h50: La liste des candidats ayant voté s’allonge avec le passage par l’isoloir de Mamadou Igor Diarra.

14h30: Les bureaux doivent fermer à 18h heure TU. Les résultats définitifs ne seront pas attendus avant 48 heures. Et le second tout est prévu pour le 12 août, dans deux semaines.

14h10: A la mi-journée, une coalition d’observateurs de la société civile malienne, la Cocem, a fait le point sur le déroulement du scrutin. En conférence de presse, cette coalition déclare qu’en majorité sur toute l’étendue du territoire, les bureaux de vote ont ouvert, les membres sont présents et respectent la loi électorale. Le matériel électoral est également à disposition. Toutefois, ces observateurs nationaux déplorent quelques incidents sécuritaires. Notamment à Niafunké au Nord et dans le cercle de Douenza au centre où le matériel a été détruit par des assaillants. La Cocem note également une relative affluence.

13h50: Le scrutin est sous haute surveillance.Notamment à Bamako, où l’armée et la police sont déployées dans chaque bureau de vote. Les électeurs sont soumis à une fouille à l’entrée, les véhicules peuvent quant à eux se garer à l’intérieur des centres de vote, après avoir été soumis à un contrôle.

13h30: Ce matin, on a pu observer la présence d’observateurs de la Cour constitutionnelle. Des délégués de partis sont également présents pour surveiller le scrutin. Chaque parti en a deux par bureaux de vote. Autant vous dire qu’avec 24 candidats, les salles sont plutôt pleines.

13h15: A Gao, le vote se déroule pour l’heure en toute sécurité d’où l’enthousiasme de la troisième adjointe au maire, Seima Issa Maiga : « Depuis ce matin, j’ai sillonné presque tous les lieux de vote et tout se passe très bien. Il y a aucun inconvénient, il n’y a aucun problème. Les électeurs sont très mobilisés. Ils sont dans les rues, sur les axes. Les véhicules, les motos les amènent et les ramènent. Les gens se rendent des services pour que les citoyens puissent vraiment accomplir leur devoir de citoyen ».

13h00: Cécile Kyenge, la chef de la mission d’observation de l’Union européenne, a livré il y a quelques minutes un premier rapport. Pour rappel, l’Union européenne dispose d’une centaine d’observateurs déployés dans tout le pays. Ce premier rapport concerne 44 bureaux de vote, du Nord au Sud, 70% d’entre eux ont ouvert leurs portes à l’heure. Les 30% restants ont accusé un retard mineur, essentiellement lié à des problèmes matériels. Enfin à cette heure, la mission d’observation n’a toujours pas reçu du gouvernement la liste des communes où le vote ne peut se tenir. C’était une requête des candidats de l’opposition. « Nous sommes en contact avec le gouvernement et nous restons attentifs », a conclu Cécile Kyenge.

12h50: La diaspora malienne vote aussi ce dimanche. En France, mais aussi dans de nombreux pays comme en Côte d’Ivoire, en Espagne et en Indonésie.

12h40: Bilan de cette matinée de vote à Bamako.
Quelques minutes avant l’horaire d’ouverture officielle, on entend le scotch craquer. Les membres des bureaux de vote accrochent sur les portes les listes électorales. Après les grands préparatifs, à 8h, peu d’affluence, mais quelques électeurs matinaux.
Une matinée de vote dans le calme à Bamako
29-07-2018 – Par Coralie Pierret

12h30: Au Nord, dans la région de Tombouctou, on ne vote pas à Lafia aujourd’hui suite aux incidents d’hier soir. Des individus ont tiré en l’air, ont fait irruption à la mairie et brûlé les urnes qui s’y trouvaient. Mais exceptés ces incidents dans des communes rurales, dans les grandes villes au Nord -à Tombouctou, Kidal, Menako, Gao-, le vote semble se dérouler sans encombres, tout comme dans les chefs-lieux du centre du pays.

12h20: Quelques incidents dans la région de Mopti, au centre du pays, une zone où prolifèrent des groupes armés. A Gandiama, à 45 kilomètres de Douentza, des éléments armés se sont attaqués aux agents électoraux, tôt ce matin. Et le vote n’a pas eu lieu, indique le gouverneur. A Fatoma, toujours dans la région de Mopti, cette nuit du matériel électoral a brûlé. Mais il a été rapidement remplacé, poursuit le gouverneur, et les bureaux de vote ont ouvert eux ce matin. Enfin à Manako Kounari, un président de bureau a été agressé et blessé. Les forces de l’ordre sont sur place.

12h10: « Presque 70% des 44 bureaux de vote observés par les observateurs de l’UE ont ouvert à temps. La phase de l’ouverture est en train de se dérouler dans le calme. Nous sommes au courant qu’il y a eu quelques incidents dans le Nord et le centre », a indiqué Cécile Kyenge, la chef de la mission de l’UE lors d’une première déclaration.

12h00: Le président de la Céni, Amadou Ba a lui aussi voté. Tout comme le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga.

11h45: A l’image d’Ibrahim Boubacar Keïta, plusieurs candidats ont déjà voté pour ce premier tour. Parmi eux, Soumaïla Cissé, Djénéba Ndiaye, la seule femme en lice, mais aussi Modibo Koné, Moussa Sinko Coulibaly, Aliou Boubacar Diallo et Cheik Modibo Diarra.

11h30: Tout est calme à Bamako. Quelques bureaux de vote ont accusé un petit retard à l’ouverture, entre une demi-heure et une heure, notamment dans la commune VI. Mais globalement, tout se déroule normalement ce matin dans la capitale. L’affluence est encore modeste dans les bureaux de vote. Pas de longues files d’attente d’électeurs impatients, mais il faut dire qu’une partie de la nuit a été marquée par de fortes pluies ici à Bamako jusqu’à ce matin, ce qui ralentit toujours un peu les choses.

11h10: Le vote est calme à Niafunké, dans la région de Tombouctou. Dans deux bureaux de vote visités, le matériel électoral est sur place, les agents électoraux également. L’affluence est plutôt moyenne. Certains habitants de la localité préfèrent manger des têtes de mouton, c’est très prisé avant d’aller accomplir leur devoir civique. « Moi, je vais voter tout à l’heure, c’est sûr », explique par exemple un étudiant. Une jeune fille croisée dans la rue, qui vote pour la première fois, explique qu’elle est très heureuse d’accomplir son devoir civique.

11h00: Dans le cercle de Nyafunké, près de Djenké, à Lafia, des urnes ont été brûlées dans deux villages ce samedi soir. Les agents électoraux ont fait demi-tour et les opérations de vote n’ont pas eu lieu dans la trentaine de bureaux. Un agent aurait été blessé.

10h45: Affluence moyenne dans les bureaux de vote de Niafunké. Une ville qui se trouve au Nord entre Tombouctou et la frontière malienne.

10h25: Les bureaux de vote ont ouverts aussi en France. A Aubervilliers, près de Paris, des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent une queue s’étendant sur plusieurs centaines de mètres. Et à Bagnolet, il y a beaucoup de monde, selon notre journaliste sur place. Des officiels disent qu’ils n’ont jamais vu cela. Seul incident à noter, des personnes se sont présentées au mauvais bureau de vote parce que certains lieux ont changé au dernier moment.

10h: Ces deux première heures de scrutin sont marquées par une affluence moyenne dans le bureau de vote de la Commune III de Bamako où se trouve notre envoyée spéciale. Des électeurs présents ont pu lui livrer leurs attentes et leurs espérances quant à ce premier tour de l’élection présidentielle.

Un message aux candidats : qu’ils acceptent le résultat des urnes, c’est très important pour éviter les dérives et les crises post-électorales. La paix a tout prix ! Absolument à tout prix !
Témoignages d’électeurs dans un bureau de vote de Bamako
29-07-2018 – Par Gaëlle Laleix

9h40: Le président malien sortant, Ibrahim Boubacar Keïta, candidat à sa réélection, a voté il y a quelques minutes dans un bureau de vote de Bamako.

Ibrahim Boubacar Keïta dépose son bulletin dans l’urne dans un bureau de vote de Bamako, le 29 juillet 2018. © REUTERS/Luc Gnago

9h30: Notre reporter présente dans les bureaux de vote du quartier de l’Hippodrome à Bamako rapporte que des observateurs internationaux et nationaux sont bel et bien présents pour s’assurer du bon déroulé de ce premier tour. Ces observateurs, qui se distinguent avec des casquettes, des tee-shirts ou des badges, sont nombreux à être présents dans la cour du bâtiment, passant de bureau de vote en bureau de vote. Ils sont environ 6 000 sur toute l’étendue du territoire, selon la Commission électorale nationale indépendante.

9h10: La sécurité autour du scrutin est l’un des grands enjeux de cette élection présidentielle. 25 000 membres des forces de sécurité sont mobilisés pour protéger les 23 000 bureaux de vote que compte le pays. Pour en savoir plus, relisez notre article sur le sujet : Présidentielle au Mali: la sécurité l’un des enjeux du scrutin.

9h: Dans les villes de Tombouctou, de Gao et de Ménaka, les bureaux de vote ont également ouvert normalement et dans le calme ce matin. Aucun incident n’est à déplorer en ce début de matinée selon plusieurs sources officielles et de la société civile jointes par RFI.

8h45: Dans la commune III à Bamako où se trouve un autre de nos reporters, le bureau de vote a ouvert à 8h pile. Les gens s’étaient déjà réunis devant le centre de vote, à tel point que les forces de sécurité ont dû faire sortir tout le monde pour procéder à leur contrôle.

L’ambiance est plutôt enthousiaste. « Il faut voter, c’est notre droit et notre devoir », confiait tout à l’heure au micro un enseignant à la retraite. Malgré les doutes sur la participation au scrutin d’une partie du pays pour des raisons sécuritaires, malgré les questions autour de la validité du fichier électoral, ici tout le monde veut y croire.

8h25: Notre correspondante à Bamako, s’est rendue dans le quartier de l’Hippodrome. A 8h, les 43 bureaux de vote du quartier n’étaient pas encore tous ouverts. La pluie qui s’abat par intermittence depuis ce matin sur Bamako a peut-être découragé ou retardé certains. Des membres de bureau de vote, accesseurs ou représentants de la majorité ou de l’opposition sont encore absents à l’ouverture. D’autres dans les bureaux de vote ne sont pas encore prêts.

Désormais, les premiers électeurs sont entrés dans la cour, carte d’électeur en main. Les premières files d’attente se forment progressivement. Ce centre de vote du quartier Hippodrome attend plus de 21 000 électeurs. A l’entrée, ces électeurs sont contrôlés par les forces de sécurité, environ une dizaine dans ce centre de vote. 25 000 sont réparties dans tout le pays.

8h: Ouverture officielle des bureaux de vote dans tout le Mali. 24 candidats sont en lice pour le premier tour de cette élections présidentielle. Une femme et 23 hommes, dont le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta.

Contexte électoral: Une femme et 23 hommes sont en lice pour ce premier tour de la présidentielle au Mali. Avant de connaître le ou les candidats qui vireront en tête d’ici ce soir, le premier point qui sera scruté attentivement, c’est la mobilisation.

Le taux de participation sera-t-il plus important qu’en 2013 quand il avait atteint les 45% ? C’est la première inconnue de ce scrutin. La deuxième inconnue, c’est le risque sécuritaire. Le vote est sous haute surveillance avec plus 30 000 hommes déployés sur l’ensemble du territoire afin de sécuriser les bureaux. Cette question sécuritaireest le défi majeur de cette journée, tant la menace jihadiste qui pèse sur le pays est forte.

Un vote sous l’œil attentif aussi de la communauté internationale. Plusieurs missions ont déployé leurs observateurs comme l’Union européenne, l’Union africaine, la Cédéao ou encore l’Organisation internationale de la francophonie. Mais aucune de ces missions ne couvre l’intégralité du territoire pour des raisons sécuritaires. Seule la COCEM, un regroupement de cinq associations de la société civile malienne, sera présente partout au Mali grâce à son millier d’observateurs.

rfi

Djibril Coulibaly

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