Hier, mercredi 7 février 2018, à l’Institut national de recherche en
santé publique (INRSP), les Administrateurs et la Direction
Générale de l’HOPITAL DU MALI ont tenu la 13
e
session ordinaire
de leur Conseil d’administration. C’était sous la présidence de
Bassidiki Kané, le PCA, entouré du DGA par intérim, Soumana
Attaher Dicko. En dépit des difficultés, l’hôpital s’est employé à
réaliser la plupart des activités prévues pour la période couvrant
l’année 2018. Des objectifs jugés satisfaisants ; car, atteints à
hauteur de 88%.
La présente session, selon le PCA Bassidiki Kané, a comme ordre du
jour les points suivants : « Discussions et adoption du PV de la 12
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session ; discussion et adoption du Rapport d’activités 2017 et divers ».
Pour mener à bien les activités prévues durant l’année 2017, l’Hôpital
disposait de 234 agents (toutes catégories confondues) dont 231 agents
de l’Etat et 3 contractuels. Les 16 contractuels payés jusqu’au milieu de
l’année 2017 sur un appui du Ministère de la Santé ont vu leurs contrats
prendre fin pour non renouvellement dudit appui.
Pour combler le besoin en personnel, l’Hôpital du Mali a aussi utilisé 81
prestataires pour appuyer le personnel permanent.
La 24
e
mission médicale chinoise, composée de 31 membres, ayant
travaillé jusqu’en juillet 2017, a été remplacée par la 25
e
mission qui
comprend 25 membres dont le séjour a été ramené à 18 mois au lieu de
2 ans.
Côté activités de l’année 2017, l’Hôpital a obtenu les résultats suivants :
35.267 consultations ; 82.202 examens de laboratoire ; 4853 examens
scanners ; 634 IRM ; 1238 interventions chirurgicales et 3654
hospitalisations.
Outre ces activités, le centre de radiothérapie a assuré la prise en
charge de 304 cas de cancer ( toutes localisations confondues) dont
79% de femmes.
Il est aussi heureux de constater, selon les propres termes du PCA,
qu’en raison de l’’amelioration progressive de son plateau technique,
l’Hôpital du Mali assure actuellement la prise en charge de certaines
pathologies qui nécessitaient des évacuations à l’extérieur, il y a
quelques années. Pour mener les activités de l’année 2017, l’’Hôpital du
Mali avait un Budget prévisionnel de 3.536.109.276 FCFA.
Au cours de la même période, il a pu mobiliser 3.962 573 776 FCFA (soit
un taux de mobilisation global de 112%). Toutefois, le montant total
exécuté s’élève à 3.511.515 304 FCFA (soit un taux global d’exécution
de 88%).
En dépit des difficultés, l’hôpital s’est employé à réaliser la plupart des
activités prévues pour la période définie. L’année 2017 a été marquée,
selon le PCA, par divers goulots d’étranglement comme l’insuffisance de
ressources humaines, des ressources financières, la lourdeur des
procédures d’approvisionnement, la grève du personnel socio-sanitaire,
etc.
En somme, les résultats obtenus sont encourageants. «Notre
engagement dans l’amélioration de la santé des populations a été
matérialisé par la participation à la prise en charge avec célérité des
blessés des attentats perpétrés en 2017 (par exemple ceux contre le
MOC et le Campement Kangaba) et divers autres attaques survenus au
Nord du pays », a conclu le PCA.
Mohamed BELLEM
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Gestion concertée de la sécurité
La balle est au camp des forces de l’ordre
Dans l’un des axes du Plan Cadre du Département de la sécurité et
de la protection civile, notamment le développement d’une gestion
concertée de la sécurité, le Ministre Salif Traoré disait que les
populations ne doivent pas regarder les forces de l’Ordre comme
étant des adversaires.
Cependant, notre Ministre n’est pas sans savoir que les forces de l’ordre
doivent se comporter convenablement avec les populations s’ils tiennent
à réussir dans leur mission régalienne. Ce, en ce sens que l’un des
maillons essentiels dans la réussite du défi de la sécurité au Mali,
singulièrement dans la ville de Bamako, demeure une gestion concertée
de la problématique. C’est-à-dire, par forces de l’ordre et populations.
Selon notre Ministre, les populations ne doivent pas regarder les Forces
de l’Ordre comme étant des adversaires. Mais, en une fois de plus, c’est
au cas où celles-ci sauraient se montrer, dans la pratique, qu’elles sont
au service des populations, de leur Peuple. Donc, qu’elles ne doivent
pas se comporter sur le terrain ou vis-à-vis des citoyens comme une
force de répressive ou dissuasive voire méfiante et hostile mais, en
revanche, coopératives.
En tout état de cause, les autorités en charge de la sécurité ont intérêt à
se montrer regardant sur le comportement des forces de sécurité dans la
cité.
Mohamed BELLEM lecombat.fr
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