Autant les conditions de vie précaires dues à la pauvreté, aux guerres et aux effets climatiques, autant la réduction du monde en un seul et unique village planétaire favorise la migration que nous connaissons de nos jours. L’usage massif des moyens d’information à travers la toile et le net fait que, de nos jours, chacun, étant dans un continent du lointain soit-il, sait que ça va mieux que c’est bien là qu’il y a l’Eldorado. Voilà toute l’explication de cette émigration massive et à tout prix des Africains vers l’Europe. Étant sur le continent africain, les Noirs savent sentir, toucher et voir, à travers les moyens numériques, les conditions de vie heureuses de cette Europe qui a entretenu de l’esclavage et la colonisation pour se développer. Tandis qu’au même moment ce même continent noir est déchiré par des conflits fratricides, et la misère. C’est pourquoi les fils de ce continent à leur risque et péril se jettent sur la mer méditerranée et dans le Sahara dans l’espoir de regagner l’Eldorado européen dont leurs aïeux ont contribué à développer. Ces Blancs oublient vite. Sinon, au 15e siècle jusqu’au 18e siècle, l’esclavage constituait une migration dans le sens inverse et dans l’intérêt de l’Europe et de l’Amérique. Ce sont les mêmes Noirs qui partaient par la force servir dans les mines et plantations des Blancs. Ce sont les mêmes Noirs qui ont revendiqué jusqu’à briser ce joug. Hélas, aujourd’hui, ce sont les Blancs, après s’être enrichis sur le dos de nos ascendants, qui cherchent à empêcher les mêmes Noirs à aller chez eux après avoir tout obtenu.
De la même manière que l’Afrique fut le Berceau de l’Humanité, ce continent noir demeure l’avenir de l’Humanité. Et, cela, serait dans un bref délai. L’infertilité de l’Homme blanc en est la preuve.
Le Fouineur