Les réserves en minerai du site de Sadiola devraient arriver à épuisement en 2018. Pour continuer d’exploiter, il faudra aller plus profond à la recherche de minerais dits sulfurés. Cela coûte cher, en électricité notamment, et c’est un des points de tension entre l’Etat malien et les autres actionnaires de la mine qui ne s’entendent pas sur le prix du kilowatt heure. Une assemblée générale aura lieu le jeudi 26 octobre et les activités de la mine pourraient être mises en sommeil.
« Les sous-traitants miniers représentent entre 1800 et 2000 emplois. Ils vont être effectivement réduits à une centaine pour maintenir seulement les infrastructures. Et tous les autres vont plier bagage », craint Ousmane Dembele, contrôleur de gestion dans la mine et syndicaliste.
Plusieurs milliers d’emplois sont menacés et plusieurs sociétés sous-traitantes risquent de disparaître si les actionnaires canadiens n’arrivent pas à s’entendre sur le code minier.
LE PHARE
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