jeudi 28 mars 2024
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Urgence contre la violence : Assassinat à Ménaka: Le fait accompli contre quel destin ?

Ménaka s’enfonce-t-il dans l’anarchie ? Nous sommes face à une prédication glaçante: cet assassinat, cette tuerie contre un Chef touareg local qui, plus, est Chef militaire du groupe GATIA, s’il a des racines profondes il porte en lui le virus du ‘’ressentiment’’. Il peut annoncer toutes les personnes négatives de part et d’autre, un fait rempli de bruit et de fureur. L’heure est aux réponses opérationnelles et non pas à des nouveaux traits rail peu clairs une union pour le recruté.

Un an et demi après la signature des accords, les Maliens ne rêvent que de sécurité et de stabilité. Peu sont encore en capacité de voyager dans leur propre pays. Ici et là, s’installe la violence et elle est instrumentalisée par des éléments ‘’extremis’’. Ce qui est arrivé à Ménaka, par la mort brutale donnée à ce Chef local du GATIA, ce jour-là rencontre le climat de violence qui règne en certains endroits de notre pays. Le commerce des armes prospèrent de façon vertigineuse. La dérive d’individus qui sombrent dans la violence meurtrière et qui piétinent l’autorité publique. Et tout déchaine, c’est un pareil judiciaire désarmé et débordé. Le dogmatisme du pouvoir central de Bamako joué à la querelle CMA-GATIA n’améliore rien du tout.

La nouvelle décentralisation promue-t-elle à bout de souffle ? Peut-elle concevoir le choc de l’Histoire en cours ?

Ce n’est pas un ‘’petit assassinat de province’’… La formule dit vrai. La paix civile risque d’implorer encore une fois-dans cette partie du pays. Cet assassinant ouvre la voie à une ‘’période de la colère’’ ? Si oui, ce fait meurtrier ouvrira une analyse aussi décapante que sombre. Un constat: ce Nord du Mali, toujours incertain en matière de sécurité, surfe sur une ‘’pandémie’’ de rage se traduisant par le neutralisme, le retour à une communauté ‘’fantasmée’’ et l’exaltation de la violence.

Problème?

La décomposition politique risque de s’installer. Si l’autorité locale n’aura plus à reconnaître un Chef là-bas, elle discrète l’autorité de l’Etat. Qui reste comptable de ce choc. Singulière conséquence d’une politique en matière de dépense et de sécurité publique. Il y aussi que les Habitants vivants là-bas ne peuvent s’énerver de leur part de responsabilité, quand cette partie du pays va mal. Toute compagne entre CMA et GATIA s’est réduite à chasser du pouvoir l’autre qui occupait des places… Seulement voilà, tous deux ont pris conscience que l’Etat est le problème et non plus la solution. Nous entrons dans une année préélectorale avec cette spirale de violence porteuse de promesses fortes pour le retour à la paix. Oui, l’exception serait que les promesses soient enfin tenues en cette année où se tient la Conférence d’entente nationale.

KONE : LE COMBAT

Rédaction

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