Un groupe de terroristes du mouvement sanguinaire Boko Haram, à bord d’au moins soixante quinze Puck up de tout terrain a été aperçu vers le nord-est de Aguelhok, à 35 km de cette ville, a-t-on été informé de sources bien introduites.
Selon une source bien informée, un groupe de djihadistes Boko Haram a été aperçu dans le nord-est d’Aguelhok. Selon la même source, ils étaient à bord de 75 puck-ups, alignés à 35 km du centre-ville d’Aguelhok. Dans la journée du jeudi 5 courant, un camion en partance pour a Kidal a été la cible primaire de Boko Haram dans le nord-est de la localité d’Aguelhok. Le chauffeur et ses apprentis ont été sévèrement bastonnés avant d’être relâchés. Les informations auprès de ces derniers, ces djihadistes sont tous de teint noir avec barbes bien fournis. Ces hommes armés s’exprimaient surtout langue haoussa et en anglais. Ils recommandent au chauffeur et ses apprentis de leur citer les cinq piliers de l’Islam, etc.
En outre, après leur passage à l exercice mis en place par les djihadistes, le chauffeur et ses apprentis ont été relâchés par Boko Haram avec des menaces à l’appui en cas de révélations ou de toute autre information sur leur identité et de la localité où ils se trouveraient précisément. Toujours selon une source proche du milieu, ces djihadistes nigérians étaient en direction de Kidal pour se trouver des soins médicaux. Dans la même semaine, le samedi 7 janvier, il y a eu d’enlèvement de véhicules dans la zone avec des cris ‘‘Alla hou Akbar’’. Si Boko Haram entrait dans l’actuelle danse malienne, ça devient encore plus difficile pour le Mali et ses partenaires qui font face aux menaces terroristes.
En tout état de cause, les populations locales se posent anxieusement la question de savoir comment Boko Haram a pu se retrouver sans coup férir à l’intérieur des frontières maliennes, malgré toute cette présence militaire effective de la France sur le même terrain. Cette France protectrice ou « sauveur »qui nous fait croire à chaque instant qu’elle voit tout Mali ; même sous la terre à fortiori sur la terre.
Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions !
Minkeila Soufiana Maïga : LE COMBAT