Au regard de certaines difficultés, le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique anticipe un préavis de grève jusqu’à la satisfaction totale de leurs doléances. De l’éducation préscolaire jusqu’aux enseignements Supérieurs, la situation est très complexe.
L’École malienne reste confrontée à des difficultés qui sert le cou de l’Éducation concernant son bon fonctionnement. Du côté de l’éducation nationale, l’enseignement Supérieur notamment, l’École Normal Supérieur connait le même problème que ceux des syndicats. En effet, le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a fait le dépôt d’un préavis de grève auprès du ministre de Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social, attendu pour la fin du mois de juillet. Ce préavis de grève s’articule sur des points qui sont, sans faute, liés aux conditions de vie et de travail : « La signature immédiate de l’ordonnance sur les nouvelles grilles indiciaires planchers 755-850, les plafonds de 1555-1650 et sur l’augmentation de 02 ans de l’âge de départ à la retraite pour les Enseignants-Chercheurs seniors. L’application immédiate de la prime de recherche sur les salaires des Enseignants-Chercheurs, conformément à l’article 34 du Décret N »2017-0850/P-RM du 09 octobre 2017 fixant les modalités d’application du Statut des Enseignants-Chercheurs du 27 septembre 2017, le payement immédiat et intégral des arriérés d’heures supplémentaires et des frais des tâches liées aux examens, l’intégration immédiate dans la Fonction Publique des 59 travailleurs contractuels issus des 502, la signature immédiate du Décret N’2017-0850/P.RM du 09 octobre 2017 relu en vue de la hiérarchisation des Assistants et des Attachés de Recherche. » Le gouvernement notamment, le ministre en charge du travail est interpelé pour la satisfaction totale des acquis sinon les conséquences seront déplorables pour nos enfants.
Lassana Sow LE COMBAT