Voici ce que les Bamakois doivent se dire en ce moment. Où tous les chantiers sont à ciel ouvert dans la capitale. Dans la vie, nous avons besoin des gens qui nous prennent la main, qui nous donnent plutôt un coup de main ou nous aident à prendre plaisir de voir notre ville si coquette et attentive, à défaut d’être attrayante… Pour l’accueil de nos invités du 13 janvier prochain, nous avons besoin de travaux dans la ville, mais n’oublions pas cet essentiel…
Circulez, non il y a quelque chose à voir aux feux tricolores ! Faisons le point à quelques encablures du Jour J sur les grands indicateurs des travaux d’embellissement de la ville et de la sécurisation des usagers. Pour travailler, vivre cet accueil du Sommet, avancer en toute sérénité, on veut être assurés d’être en de bonnes mains. Bamako est peut-être en chantier ; mais, ce cadre satisfaisant cache une réalité bien plus contrastée. Pour les usagers de la route, en particulier. Il y a matière à urgence. Les attentes restent encore très largement à combler. Témoignages : prenez quelques grands axes de la circulation dans la capitale. L’absence de certains feux tricolores érode à point qu’aujourd’hui la rue a l’impression d’être livrée à elle-même. Au grand agacement des propriétaires d’engins à roues. Ils ne voient pas la relation qualitative et quantitative de tout ce branle-bas de combat autour de ce Sommet de toutes les mobilisations où leur ville Bamako n’accueille pas…mais s’ouvre sur le monde. Les entreprises ont eu pourtant un carnet de commandes bien rempli. Il faut un engagement résolu pour une qualité de service. Il ne faut pas tourner ici la page des feux manquants. Une nouvelle gouvernance de nos infrastructures et équipements est liée à la célérité des transactions et sécurisation des investissements.
KONE : LE COMBAT