Le Syndicat National de l’Education et de la Culture (SNEC) s’est réuni, ce vendredi 5 janvier 2018, au Ministère de l’Education Nationale. L’ordre du jour portait sur la levée du mot d’ordre de la grève de 5 jours qui était prévue pour la période du 8 au 12 janvier 2018. C’était sous la présidence du Directeur des Ressources Humaines de l’Education qui représente la partie gouvernementale, Mamadou Konta, accompagné du Secrétaire Général du SNEC, Mahamadou Tangara, et du Directeur National de la Fonction Publique des Collectivités Territoriales, Yacouba Diankiné Coulibaly, en présence des membres du syndicat fortement mobilisés.
A la faveur d’une réunion déroulée, le vendredi 5 janvier 2018, dans les enceintes du Ministère de l’Education Nationale, le Secrétaire Général du SNEC, Mahamadou Tangara, a déclaré à travers un communiqué que suite au dépôt d’un préavis de grève comportant 15 points de revendications, déposé par le SNEC, le 22 septembre 2017, la Ministre du Travail et de la Fonction Publique, chargée des relations avec les Institutions , a mis en place une commission de conciliation.
A l’issue des négociations qui ont duré du mardi 2 au jeudi 4 janvier 2018, les résultats suivants ont été obtenus :
Sur 15 points de négociation, il y a eu satisfaction de 13 points d’accord et 2 points de désaccord.
Au regard de ces avancées constatées, le SNEC a décidé de lever son mot d’ordre de grève de 5 jours initialement prévue pour la semaine du 8 au 12 janvier 2018.
En conséquence, le SNEC invite ses militants à poursuivre normalement le travail. Par la même occasion, tous les militants et Responsables des sections syndicales affiliées ont été remerciés vivement pour leur mobilisation. La commission de conciliation et le Gouvernement se sont engagés à redoubler d’efforts pour matérialiser les sacrifices consentis à cet effet.
Le Directeur des Ressources Humaines de l’Education qui représente la partie gouvernementale, Mamadou Konta, a remercié, au nom du Ministre, les syndicalistes pour leur bonne collaboration et pour avoir accepté de lever le mot d’ordre de grève de 5 jours malgré que les deux points de désaccord n’aient pas été encore réglés.
Gaoussou Kanté LE COMBAT