Pendant que son candidat, Cheick Modibo Diarra et ses hommes lorgnent encore la 2e place, Moussa Mara dans un audio tire sa conclusion sur le 1er tour de la présidentielle, reconnait leur défaite, et soutient que son candidat occupe la 3e position, Soumaïla Cissé le 2e et, dit-il, qu’l est fort probable qu’IBK passe dès ce 1er tour.
Depuis la publication de l’audio de l’ex-Premier ministre l’on se pose la question, et dans l’opinion et dans les rangs de la Coalition CMD (Cheick Modibo Diarra), ce qui a pu prendre Moussa Mara pour commettre de telle « erreur » politique.
En réponse, il faut tout simplement dit qu’il ne s’agit pas d’une « erreur politique », mais d’une « mission politique » que l’homme a été contraint d’exécuter ou de voir sa carrière réduite au néant. Servir ou périr, Moussa Mara a préféré servir !
Jusqu’à la date d’aujourd’hui l’on se demande pourquoi il a quitté le cercle des bâtisseurs. Ce groupement de 8 affiches s’est vu largement fragilisé après le départ inattendu de Moussa Mara en fin juin. Ce dernier avait déjà signé le pacte de loyauté et de fidélité les liant, mais a fini par partir aucune explication, aucune excuse. Il rejoint le solitaire Cheick Modibo Diarra qui, à l’époque, n’était pas encore sûr de sa candidature pour manque de base politique.
Moussa Mara décide alors de mettre à sa disposition son « produit électoral ». Mais pour quelle fin ?
Il n’avait plus le choix
Ancien Premier ministre de la République du Mali pendant neuf mois, Moussa Mara a eu à gérer de grands dossiers, et continue d’en gérer à travers son cabinet d’expertise comptable. Mais tout n’est pas rose dans son passage. Moussa aurait été contraint à se rallier Cheick Modibo Diarra en vue d’impacter la force de l’opposition au sortir du 1er tour de l’élection. En cas de refus, il devait s’attendre à voir sur la toile des révélations mettant en cause sa crédibilité politique. Contraint par qui ? A vous de deviner…
Mission accomplie !
On peut bien le dire. Moussa Mara a réussi à affaiblir les tendances, pas seulement du côté de l’opposant Soumaïla Cissé. Tous les 23 autres candidats ont connu des séquelles de la participation de la Coalition Cheick Modibo Diarra à ce scrutin. Sans délégué dans les bureaux de vote, faute de moyen financier, la coalition CMD est malgré tout parvenue à se faire une place au sortir du scrutin du 29 juillet. Beaucoup d’électeurs en quête de changement ont jeté leur dévolue sur le candidat CMD. Et si de nombreux d’observateurs croient en un miracle politique, d’aucuns soutiennent que la fraude a pas été consommée au profit du candidat CMD à son insu et toujours dans le but d’influencer sur la force du candidat de l’opposition.
Moussa Mara, un très mauvais manipulateur
S’il avait réussi son coup au départ, dans l’audio par lui diffusé sur les réseaux sociaux, Moussa Mara n’a pas su jouer le jeu. Tout y est flagrant. Comment ? Dans son enregistrement audio d’une minute 30 secondes, Moussa Mara fait semblant d’être en communication téléphonique mais sans laisser entendre la voix de son interlocuteur qu’il appelle « imam ».
La bonne manière voudrait que l’on entende la voix des deux interlocuteurs, les plus sceptiques soutiennent que très peu d’hommes politiques ayant des ambitions sincères de conquérir le pouvoir ne se comporteront jamais de la sorte en donnant des résultats allant en sa défaveur.
L’audio après publication sur sa page Facebook a été supprimé quelques instants après par Moussa Mara. Mais le coup était déjà parti.
LA SIRENE