Le président de la République Ibrahim Boubacar Keita, de commun accord avec le premier ministre Modibo Keita à procéder à un remaniement ministériel, le 7 juillet dernier. Au-delà de l’objectif visé par cet acte de remaniement qui est à juger dans un avenir proche, l’élargissement du circuit, des entrées et sorties et la permutation des portefeuilles demeurent entre autres visions des plus hautes autorités qui suscitent des grincements de dents.
En atteignant un record jamais égalé dans la conduite du pays en termes de remaniement ministériel et autres élargissement de portefeuille, le régime IBK peine vraiment à rassurer les maliens lambda quant à ses capacités à mener à bon port le navire gouvernementale. En conformité aux rumeurs de la ville qui faisait état d’un remaniement ministériel juste au lendemain du mois de carême, et bien la cloche a vraiment sonné à point nommé. L’information est tombée en début de soirée du jeudi 7 juillet où le communiqué a été officiellement lu par le secrétaire général de la présidence. Au-delà de la vision du gouvernement à travers la personne du président de la République par rapport à ce remaniement qui la paix et la réconciliation via l’accélération de la mise en œuvre de l’Accord issu du processus d’Alger, les choses peuvent tourner autrement. Aujourd’hui, les observateurs avertis de scène politique malienne de commun accord avec bonne portion de la nation le président de la république peut être en panne d’idée dans la mesure où il fait appel à chaque fois à d’autres compétences souvent moins crédibles afin de pouvoir relever le défi de la paix et la réconciliation. Ce qui pourtant justifie cette manœuvre de réajustement. La dernière en date fait état de 34 ministres contre 32 quand on sait que pour l’heure le Mali n’a point besoin d’autant de ministres pour tourner les pages de crises. Comment se peut-il qu’il faut qu’à chaque fois transférer des portefeuilles comme le vent change de direction ? Un portefeuille a été renforcé comme l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique d’autres scinder en deux comme le département de commerce et du développement industriel, le département de la culture et l’autre de l’artisanat et du tourisme, le département de l’emploi et de la formation professionnelle qui se détache de la jeunesse et de la construction citoyenne, devenant du coup un portefeuille plein.
Des ministres qui reviennent toujours : cette option est rejetée d’office par l’opinion nationale malienne. l’un des facteurs suscitant du désespoir au régime est le fait qu’au Mali lors des remaniements ministériels, il y a des anciens ou anciennes ministres qui reviennent toujours comme si le pays est panne d’intellectuels capable de faire bouger les choses. On en compte malheureusement des cas lors du dernier remaniement. Cette stratégie pourtant n’arrange guère la politique de gouvernance d’un Etat comme le notre. Par ailleurs, premier ministre va désormais mettre le cap sur l’objectif qui a communiqué lors de la présentation des vœux du gouvernement au président de la République. C’est de faire en sorte que les actions de tous les jours contribuent à l’amélioration des conditions de vie et d’existences des populations. Donc wait and see
- BELLEM LE COMBAT| lecombat.fr