Reconnu par son caractère très critique envers les politiques et bien évidemment contre ceux qui demandent l’organisation des élections, et la Cedeao, le samedi 8 janvier à Banguinéda, Ben a appelé l’Organisation sous régionale à accompagner le Mali. Quelle manière !
On dit souvent que la langue n’a pas d’os pour changer. Samedi 8 janvier, » le hit speaker » des plus nationalistes du pays a enfin laissé tomber les masques qui cachaient son vrai visage. Il croyait qu’avec son statut de membre du CNT, sa position lui permettait de tout connaitre sur le nationalisme que feu Modibo Kéita n’a pas pu inculquer aux Maliens des années 60. Maintenant, cette lutte a servi certainement à écarter le peuple des choses les plus importantes du pays.
Par ailleurs, grâce à cette lutte, panafricaniste, il a pu avoir une place dans le Conseil national de la transition, mais les gens qui sortaient avec lui, à part les audacieux, les autres ne sont que des sauces. Entre temps, il se frotte les mains et pousse ces pauvres dans la rue en tapant sa poitrine d’être et se disant patriote. Alors que Ben et ses ouailles ne sont que des mouches devant les problèmes que le pays connait.
En tout cas, il est très clair aujourd’hui que le Mali à lui seul ne peut pas faire le poids contre les sanctions de la Cedeao. Actuellement, ce n’est pas le populisme qui sauvera le pays.
Lansine COULIBALY LE COMBAT