jeudi 28 mars 2024
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Processus de Révision Constitutionnelle : Le FSD rejette «LE CADRE NATIONAL DE CONCERTATIONS» pour non-inclusivité

C’est ce qui ressort d’un communiqué commun rédigé à l’unanimité par les partis politiques dont celui du Chef de file de l’Opposition Soumaïla Cissé et des organisations de la société civile qui sont regroupés dans le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie(FSD).

Peut-on, derechef, dire sans risque de se tromper que cette énième tentative de la relecture de la Constitution du 25 février 1992 est d’ores et déjà vouée à l’échec ? En tout cas, tous les indices prouvent à suffisance que le scénario de mi-2017 risque de se reproduire une énième fois lors de l’adoption du texte devant faire l’objet d’un référendum pour non-inclusivité.

En effet, le mercredi dernier, alors que le Conseil des Ministres annonçait l’adoption  d’un projet de Décret fixant les avantages accordés (primes et indemnités) aux membres du Comité d’Experts pour la Réforme constitutionnelle en vue, créé par le Décret n°2019-0015/PM-RM du 14 janvier 2019, avec pour mission d’élaborer l’avant-projet de loi portant Révision de la Constitution du 25 février 1992 suivant «une démarche inclusive», les partis politiques et les associations de la société civile membres de la plus grande alliance du pays aussi ont rendu public un communiqué qui étale une seconde fois la mauvaise volonté du Gouvernement pour l’inclusivité qui garantira le consensus à travers le dialogue. «Malgré les observations et les réserves émises par le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) et plusieurs partis politiques et organisations de la société civile sur la création, sans concertation, d’un « Comité d’Experts sur la Révision de la Constitution”, le Gouvernement a continué sa fuite en avant et la politique du « fait accompli » par la mise en place, unilatéralement, d’un cadre national de concertations  chargé de donner des  avis  sur les réformes institutionnelles », nous apprend le communiqué. Une communiqué  qui met encore en cause la capacité voire la crédibilité de l’actuel Ministre de l’Administration Territoriale, Mohamed Ag Erlaf de présider ce cadre de concertations constitué sur la base de critères subjectifs pour influencer l’issue des travaux. Dans l’esprit du Communiqué, ce cadre, si jamais, c’est par ce très controversé Ministre qu’il sera présidé, ne saurait pouvoir servir d’un lieu ni de dialogue politique digne de ce nom ni de débats utiles sur la Révision de la Constitution. «Par conséquent, le FSD rejette le cadre de concertations institué par le Premier Ministre », est clairement annoncé dans ledit communiqué avant de rajouter qu’aucun Gouvernement ne peut engager la Révision de la Constitution de 1992 et les réformes indispensables sans un large consensus politique. «Un tel consensus ne peut être acquis sans un véritable dialogue politique national sur les crises et les périls qui menacent la Nation».

Affaire suivre …

Seydou Konaté : LE COMBAT

 

Rédaction

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