Le procès en diffamation contre le journal «Le Sphinx» a connu son épilogue le mardi dernier 20 juin 2017. La Cour a purement rejeté la plainte de Karim Kéita conte ce journal d’investigation pour nullité.
Cette affaire avait été jugée le 14 juin 2017 et mise en délibéré pour le 20 juin. Plusieurs vices de formes violant la loi qui régit la presse, notamment l’article 61, avaient été soulevés par la défense qui avait demandé l’abandon des poursuites contre leur client, Adama Dramé, Directeur de publication Le Sphinx.
La défense, composée de Maîtres Cheick Oumar Konaré, Alassane Diop et Mahamane Alhamada Touré, avait exigé que la cour statue sur les exceptions et rejette la plainte. Mais, le tribunal avait décidé de joindre les exceptions aux fonds et juger l’affaire. La défense s’était alors retirer laissant son client seul qui a gardé le silence en l’absence de ses défenseurs.
L’article 61 de la loi qui régit la presse stipule que le prévenu est cité en même temps que le Procureur de la République. Dans cette affaire, la citation envoyée à l’accusation n’était pas signée et le procureur non plus, n’était cité à comparaitre. Cependant, il existait une seconde citation dument établie et différente de celle envoyée à l’accusé dans le dossier de la cour.
Vous comprenez, dans ce cas de figure, le tribunal ne pouvait que rejeter la plainte de Karim Kéita. Le droit a été dit par un juge juste malgré les pressions et les enjeux. Sans compter les dividendes que les uns et autres pouvaient en tirer d’une condamnation de Le Sphinx.
Le but de ce procès était de blâmer le journal d’investigations et blanchir le fils d’IBK dont l’image est ternie à l’extérieur par les révélations justement de Le Sphinx.
Selon nos sources, ce sont les partenaires potentiels de Karim qui l’ont demandé d’ester en justice contre Adama Dramé. Seule condition pour eux de faire des affaires avec le député businessman.
Malheureusement pour lui, il vient de perdre lamentablement une occasion sensée lui donner un quitus pour mener ses affaires tranquillement.
En s’accrochant à ce procès comme seule issue à ses affaires, notamment aux Etats Unis et au Canada, Karim s’abreuve dans la rivière de la honte.
Nous y reviendrons, avec le dossier de l’hôtel incriminé dans nos prochaines parutions.
A.K. Dramé LE REFLET
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