jeudi 28 mars 2024
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Présidentielle du 29 juillet 2018 : Un fauteuil pour 24 candidats

Dans exactement 25 jours, les Maliens sauront le nom du prochain locataire du palais de Koulouba. Ils auront à choisir entre Ibrahim Boubacar Kéïta, Aliou Boubacar Diallo, Choguel Kokala Maïga, Harouna Sankaré, Housseini Amion Guindo, Mamadou Oumar Sidibé, Soumaïla Cissé, Dramane Dembélé, Moussa Sinko Coulibaly, Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo Diarra, Niankoro Yeah Samaké, Modibo Koné, Daba Diawara, Mamadou Diarra, Mohamed Ali Bathily, Mamadou Traoré, Modibo Sidibé, Hamadoun Touré, Modibo Kadjoké, Adama Kané, Kalifa Sanogo, Mme Djénéba N’Diaye, Oumar Mariko et Me Mountaga Tall.

Le 30 juin dernier, la Cour Constitutionnelle avait proclamé la liste provisoire des candidats au scrutin présidentiel du 29 juillet 2018 comme suit : Ibrahim Boubacar Kéïta, Aliou Diallo, Housseini Amion Guindo, Mamadou Oumar Sidibé, Soumaïla Cissé, Dramane Dembélé, Moussa Sinko Coulibaly, Modibo Koné, Daba Diawara, Mamadou Diarra, Mohamed Ali Bathily, Modibo Sidibé, Djénéba N’Diaye Modibo Kadjoké, Adama Kané, Kalifa Sanogo, Oumar Mariko et Mme Djénéba N’Diaye et avait rejeté en l’état les candidatures de Choguel Kokala Maïga, Harouna Sankaré , Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo Diarra, Niankoro Yeah Samaké, Ainéa Ibrahim Camara, Boubacar N’Tio Traoré, Mamadou Traoré,  Hamadoun Touré, Boubacar Abdou Toué, Marcelin Guenqueré, Missa Koné, Me Mountaga Tall et Mme Rokia Alphadi (épouse  de M. Ganfoud).

Ces candidatures avaient été invalidées pour des raisons liées au parrainage, pour la plupart, en mentionnant des Conseillers communaux qui ne figurent pas sur la disposition de la Cour transmise par le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation. Pour certains, c’est pour n’avoir pas payé la caution exigée par la loi (25 000 000 de francs CFA).

Dans les détails, la Cour a annoncé que Mme Rakia Alphadi, épouse de M. Ganfoud, a présenté un dossier comprenant une déclaration de candidature non signée et ne comportant aucune indication précisant la couleur ou le signe pour l’impression du bulletin et elle a fourni en lieu et place de pièces originales des photocopies de son extrait d’acte de naissance, de son certificat de nationalité et du bulletin n°3 de son casier judiciaire. Elle ne justifie pas non plus le paiement de la caution exigée, comme Marcelin Guengueré.

Mme Rakia Alphadi ne produit aucune liste de soutien de Députés ou d’élus communaux.

Pour Missa Koné et Boubacar N’Tio Traoré, ils  n’ont produit ni reçus de versement de la caution, ni listes des parrainages de leurs candidatures. Quant à Aboubacar Abdou Touré, il n’a fourni aucune liste de soutien pour le District de Bamako et dans la Région de Mopti, et sa liste de Gao est incomplète. Alors que Niankoro Yeah Samaké, son dossier comporte un «casier judiciaire irrégulier». Aussi, sur sa liste de soutiens en Commune V du District de Bamako, figure un certain Moussa Togola, nom introuvable sur la liste officielle des Conseillers communaux. Mamadou Traoré rencontre aussi le même problème de parrainage. Sur sa liste au compte de la Région de Ségou, est mentionné Sékou Minta qui n’est pas reconnu comme Conseiller.

Cette même mesure frappe Harouna Sankaré, Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo Diarra, Me Mountaga Tall, Hamadoun Touré, Choguel Kokalla Maïga et Ainéa Ibrahim Camara dont certains de leurs parrains dans les Régions de Sikasso, Ségou, Tombouctou et Bamako ne figurent pas sur la liste officielle des Conseillers communaux.

Cette liste définitive est différente de la liste provisoire du 30 juin dernier. Pour le Président de la Cour Constitutionnelle cette proclamation a semé de la panique avec des mots de panique partout qui ont surpris la Cour elle-même de la part d’éminents juristes qui doivent, selon le Président de la CC, faire la distinction entre le provisoire et le définitif. De la part du Président de la CC,  Mme Manassa Dognoko, sa structure tient à jouer un rôle d’apaisement, à  dire aux citoyens ceux qu’ils doivent faire et ceux qu’ils ne doivent pas faire.

Mahamadou YATTARA : LE COMBAT

Rédaction

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