Pour la présidentielle en vue, le Président des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (FARE /An ka Wuli), Modibo Sidibé, exige le strict respect de la date constitutionnellement prévue et des conditions minima de sécurité. Sans détour, il opte pour un changement total en 2018 à la tête de notre pays.
Le Président des FARE, Modibo Sidibé, un Grand Commis de l’État malien, au service de la nation de l’avènement de l’ère démocratique, en 1991 à nos jours, annonce que, depuis belle lurette, son parti, les FARE, côtoie les populations maliennes (Femmes, jeunes, sages, acteurs socioprofessionnels de tous les domaines…) pour mieux savoir leurs préoccupations profondes dans le cadre de la gestion politique de ce pays. Ce, tant dans les rues de Bamako, grins autour de leurs théières où l’on parle au quotidien des réalités mêmes, des vrais problèmes du Mali.
Ayant été l’initiateur de cette excellente forme d’écoute directe du Bas peuple, le Président des FARE /An ka Wuli, Son Excellence Modibo Sidibé, candidat potentiel à l’élection présidentielle de 2018, a rencontré, le samedi 3 février 2018, les Représentants des « Grins de Bamako ». Le but était de fédérer et de comprendre l’engagement de son pour les échéances électorales de 2018. Il s’agit aussi de partager les idées en vue de trouver des solutions aux réels problèmes auxquels le Bas peuple est confronté profondément et directement.
À cette occasion, il expliqua à ces jeunes interlocuteurs qu’il est important de venir discuter sur la politique et le devenir du Mali avec les Maliens eux-mêmes. Il dira également qu’il est important avec la nouvelle année de rassembler tous les Représentants de Grins de Bamako afin de comprendre les idéaux cardinaux du parti et de partager leurs idées eux aussi en vue de trouver des solutions idoines à partir de la base. Pour lui, un vrai projet politique pour le Mali doit être discuté avec les Maliens eux-mêmes. Il doit partir de la base vers le haut. Objectivement, le Président Modibo Sidibé a regretté le fait que le Mali soit dans l’impasse depuis 2013. Donc, pour lui, il faut un changement radical en 2018. S’agissant de l’élection présidentielle à venir, l’ancien Premier Ministre dira que l’élection présidentielle de cette année doit être tenue à la date indiquée, dans toutes les conditions de transparence requise et dans une stabilité minima. Dans ce cadre, a-t-il ajouté, les impréparations de l’élection présidentielle ne peuvent pas continuer.
Côté insécurité faisant rage dans les Régions du Nord et du Centre du pays, le Président des FARE a déclaré qu’on a «affaire avec un Gouvernement qui ne se soucie pas de la sécurité des Maliens». Or, à ses dires, il faut un maximum de climat de sécurité et de quiétude interne pour sauver le pays. Et il prédit qu’en dépit de tout, le Mali à un avenir meilleur.
Pour le porte-parole des Représentants des Grins, Cheick Hamala Traoré, le Président Modibo Sidibé est une chance pour le Mali. Il a regretté que le problème du Mali ne soit pas un problème de programme, mais de personnes, d’individus.
Abdoulaye Faman Coulibaly lecombat.fr