Le Candidat du Mouvement indépendant ‘’Harouna 2018’’ était face à la presse le samedi 23 juin 2018 pour répondre à certaines spéculations faisant de lui ‘’le candidat d’IBK’’ ou ‘’le candidat des religieux. L’ancien maire de Wonkoro s’est donc inscrit en faux contre ces rumeurs en ces termes : « je suis candidat pour gagner les élections et non pour accompagner quelqu’un et je suis le candidat du peuple malien et non d’une entité». La rencontre a eu lieu à la Maison de la presse.
A travers cette conférence, le candidat du Mouvement ‘’Harouna 2018’’ a en plus de réagir aux rumeurs récentes visant son mouvement, a aussi parlé des raisons de sa candidature notamment ses motivations. Selon lui, c’est le sens du devoir citoyen qui lui pousse à être candidat à l’élection présidentielle de juillet 2018. « Ce qui nous motive davantage est que, étant un ancien maire et à cet âge (37 ans), je me suis dit que je ne peux pas continuer à voir le Mali s’effondrer et ne rien tenter. Voilà pourquoi, je me suis dit que, connaissant bien les réalités de ce pays, il faut chercher le pouvoir pour sauver le Mali de tout ça. Notre réel motivation est donc d’aider le Mali à sortir de l’impasse avec notamment un bon projet de société » a-t-il déclaré.
Interrogé sur ses rapports avec le président de la République ou les leaders religieux, Harouna Sangaré précise « je condamne ceux qui disent que je suis le candidat d’IBK ou des leaders religieux et si nous, nous sommes présenté c’est pour gagner les élections et non pour soutenir un autre. Je suis candidat, c’est parce que je croix pouvoir sauver ce pays » a-t-il expliqué.
Aussi le jeune candidat s’est prononcé sur la situation actuelle du Mali. Pour lui, le Mali est un ‘’pays en guerre’’ et n’a pas besoin de deux classes politiques dans son état actuel. « Il nous faut un gouvernement d’union nationale après les élections. Nous sommes en état de guerre mais les Maliens refusent cela » regrette-t-il. Ensuite, le président du Mouvement Harouna 2018, a appelé les leaders politiques à assumer leurs responsabilités une fois déclaré candidat : « Ces multiples coalitions est un signe de faiblesse, il faut que les gens s’assument » a-t-il insisté. Enfin, il a appelé les Maliens à la retenue et au calme avant, pendant et après les élections.
Amadou Kodio LA LETTRE DU MALI