Après deux jours du premier tour des élections législatives, certains candidats crient déjà victoire tandis que d’autres se mordent les doigts. Cela se révélerait du fait du statut ou des pouilleuses affaires auxquelles ils font face.
C’est du jamais vu au Mali, malgré les tempêtes liées à ces élections législatives. Les électeurs sont allés jusqu’au bout afin de choisir leurs représentants à l’hémicycle. Force est de croire qu’en matière de politique le Malien est capable de tout. Après mille et un efforts, les potentiels gagnants au premier tour se font connaître peu à peu. Selon certaines sources très proches, l’alliance Benso à Kayes se voit à l’hémicycle dès le premier tour ; à Niafunké pour l’honorable Soumaila Cissé, et en commune IV Moussa Mara serait largement en tête. Mais le plus attendu, c’est le résultat au niveau de la commune II du District de Bamako, non moins fief de Katio, lui qui a mené une campagne de proximité pour se mesurer à la famille fondatrice. Serait-il au rendez-vous ? Quand est-il de son garde rapproché le fameux ‘’ jô walaki’’ dont le non erre dans les affaires foncières de Tabacoro. La magie qui tourne autour de l’hémicycle et avec son cent-quarante-sept places et tout fraîchement construite, les occupées n’est pas chose simple. En tout cas, avec cette élection dénommée ‘’Corona législative’’, le taux de participation est très faible, comparé aux précédents scrutins. Nous n’attendons plus que le deuxième tour pour certains candidats malheureux, les Maliens seront encore appelés aux urnes, si tout va bien le 19 avril prochain. Au Mali, les après-élections sont difficiles : des frustrations de candidats malheureux se font toujours constater. Cette année avec tous les problèmes rencontrés par les uns et autres, ils ne vont pas quand même nous l’a joué à la « Spartacus ».
Lansine Coulibaly