Filons-nous vers une grève dans les départements ministériels et la primature ? C’est la question que l’on peut se poser en lisant la lettre adressée au président de la commission de conciliation. Ils menacent de déclencher à nouveau une grève.
L’on se souvient il y a environ 3 mois, un accord est intervenu entre la coordination des Comités Syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS, des DFM de la Primature et des départements ministériels et le gouvernement sur la question des différences de traitement. Prévue pour être mise en application un mois après, la Coordination a décidé de prendre le taureau par les cornes en lançant un préavis de grève ou passer à un sit-in pour se faire entendre par le gouvernement.
En effet, la coordination des Comités Syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS, des DFM de la Primature et des départements ministériels, veut revenir à la charge, en allant en grève. Ils disent donner un délai de 48 heures, soit vendredi 20 décembre 2019 (aujourd’hui) à la commission de conciliation afin de trouver une suite favorable à leur cahier de doléances. Passé ce délai, ils se verront dans l’obligation de décréter une nouvelle grève. Lisez la lettre du coordinateur, Issa Synayoko.« J’ai l’honneur de vous de la décision prise en réunion de la coordination. Nous sommes convaincus de votre engagement pour l’apaisement du climat social.
Cependant nous avons les inquiétudes pour le respect des engagements consignés dans l’accord du 07 octobre 2019 conclu entre la coordination, les conciliateurs et le gouvernement. Je vous rappelle que la partie gouvernementale nous a demandé de lui accorder un bref délai pour résoudre définitivement les problèmes posés par la coordination.
Un bref délai avait été estimé en commun accord avec les trois parties à un mois environ. Nous sommes à 70 jours d’attente et la commission ne dispose d’aucune information officielle pour sous-signaler l’évolution du dossier.
La coordination à décider de réactiver son préavis de grève et sa décision d’aller aux sit-in si des assurances ne sont pas obtenues d’ici le vendredi 20 décembre 2019. Ainsi, les différences de traitement dont nous sommes victimes doivent être définitivement corrigées à compter du 1erjanvier 2020 ».
KADOASSO I. LE COMBAT