Pour cette nouvelle Transition, la loi qu’il faut désormais adopter, c’est celle de l’union sacrée pour redorer le blason de la nation, le blason du Mali. Mais, que devrions-nous faire pour que cela soit ? Que doit-on cultiver dans les têtes ?
De bonnes habitudes, de bons exemples, sans doute de nouvelles autorités de cette deuxième phase de la Transition qui a commencé, depuis un certain temps. Comme le président l’a fait, ou dit dans son discours d’investiture au Centre International de Conférence de Bamako : « Je m’emploierai également à la réduction du train de vie de l’État. D’ores et déjà, j’ai décidé d’allouer les deux tiers, du fonds de souveraineté du président, soit un milliard huit cents millions annuels aux œuvres sociaux sanitaires notamment, pour faciliter l’accès à l’eau potable et aux soins de santé primaire, dans les zones difficiles de notre pays. Face à ces impératifs, aucune couche ni aucun groupe ne sera écarté, car le Mali a besoin de chacun et de tous ».
Après les événements qui ont conduit à la démission du président Bah N’Daw et du Premier ministre, Moctar Ouane, la machine de guerre se remet en marche pour souder, recadrer ou devrions-nous dire, rectification de la mauvaise pente qu’avait pris la Transition malienne. S’il est vrai que le Colonel Goïta, de par son annonce, comme quoi, il aurait choisi stabilité au profit de l’instabilité pour notre nation, alors tous les maliens devront se mettre derrière lui, comme un seul homme, pour bâtir les bases de cette refondation. Mais si, l’on venait à découvrir que tout ceci n’était que de la duperie, comme l’on fait leurs prédécesseurs, alors dans ce cas, ils entrainaient le pays dans sa perdition totale. Espérons que non, sinon on s’en mordrait les doigts.
Cette Transition se doit de réussir, comme nous avons si souvent l’habitude de le dire. L’union sacrée pour un succès total. Avec elle, chacun des Maliens, si toutefois les volontés sont bien sûr partagées. Avec la formation de la nouvelle équipe gouvernementale, on a l’impression de sentir une organisation partisane, quant aux choix des hommes. À titre d’exemple, M. Kassa Maïga, non moins porte-parole du rassemblement des forces patriotiques. Pour ne citer que ce cas. Il ne s’agira pas pour nous de faire une attaque ciblée, mais c’est cette même méthodologique qui fait en sorte que la même posture reste comme si de rien n’était, le même système de gouvernance. Nous osons espérer que cela soit une proposition claire, nette du nouveau patron de la primature, plutôt que la compétence et l’habitude moins partisane à ne choisir que des personnes qui sont bien prêtes pour mener à bien la mission.
Moriba DIAWARA LE COMBAT
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