Plusieurs fois reportées, les patrouilles mixtes ont finalement démarré le jeudi 23 février 2017 à Gao. Ce geste qui suscite de l’espoir chez la population lambda fait déjà un objet de toutes sortes de critiques. Selon un Officier du MOC, joint par nos confrères du Jeune Afrique, les soldats ne disposent ni de gilets pare-balles ni d’armes de types 12.7, qui devraient être installées sur les véhicules. Une situation qui reste déplorable pour les Hommes de terrain qui sont appelés à confronter toutes sortes de risque sur le front.
Le mécanisme opérationnel de coordination qui a débuté pas longtemps et, officiellement, jugé comme un succès, semble enregistrer des insuffisances considérables sur le terrain. Les soldats, sous la plume de nos confrères de Jeune Afrique, se plaignent de leurs conditions sur le terrain. Ils manqueraient d’équipements militaires ; notamment, des gilets pare-balles et des armes collectives (l’arme que l’on met au dessus du véhicule).
En tout état de cause, le démarrage du MOC est un bon présage pour l’application de l’Accord de paix et de réconciliation nationale.
Cependant, cette situation de manque d’équipements adéquats doit le plus vite possible avoir une solution de la part du gouvernement malien. Concernant les militaires sur le terrain, en attendant, l’objectif visé doit suivre son train pour un Mali meilleur de demain.
Adama A. Haïdara: LE COMBAT