La semaine passée nous évoquions dans nos colonnes les différentes interpellations et nous avons promis de vous faire part d’autres coups bas de l’équipe dirigée par Salif B Diarra et Youssouf M Touré. Le second, était DG, et c’est sous son règne que les choses se sont détériorées
D’ores et déjà, il est important de signaler que les problèmes au sein de l’Opam ont commencé sous l’ère Youssouf M Touré, Directeur Général en son temps à cause de sa GESTION clanique et ethnique des comités syndicaux UNTM et CSTM de l’Opam, de la mutuelle et du fonds social des travailleurs. Ainsi, par des pratiques mafieuses, il a divisé le personnel en deux tendances et par conséquent entrainer la création d’un second comité syndical affilié à l’UNTM dont le premier Secrétaire General élu a été le camarade Alou SOUMANO. Il a été élu à la tête d’un bureau de huit membres lors de l’assemblée constitutive à l’OPAM dont les travaux ont été supervisés par les deux membres du Bureau Exécutif de la Centrale Syndicale UNTM, à savoir Seydou DIARRA et Moussa Kanouté, à l’époque respectivement, secrétaire aux revendications et celui chargé des relations extérieures de la centrale UNTM.
Suite à la création du comité UNTM/OPAM, les points de divergence apparus entre les deux comités syndicaux CSTM et UNTM ont porté essentiellement sur la gestion de la mutuelle des travailleurs et celle du fonds social. A l’époque, la mutuelle des travailleurs était gérée par la tendance CSTM/OPAM et le fonds social géré par le secrétaire général du comité syndical UNTM/OPAM. En rompant volontaire ce consensus afin de détériorer d’avantage le climat social, l`actuel DGA Youssouf M TOURE alors PDG à l`époque a volontairement concocté une manœuvre dilatoire consistant à mettre en place une commission dont le but était d’auditer les deux fonds. C’est ainsi que le fonds social géré par la tendance du comité UNTM/OPAM a été audité et les résultats n`ont révélé aucune insuffisance dans sa gestion. Mais, depuis cette date aucun contrôle n`a été effectué sur les ressources de la mutuelle des travailleurs, géré unilatéralement par le Secrétaire général du comité CSTM/OPAM Bocary SOUFOUNTERA, dont le niveau des ressources cotisées dépasserait présentement plus de soixante millions de F CFA domiciliée dans les poches du Secrétaire général du comité CSTM/OPAM.
Ces pratiques dilatoires de la Direction Générale visant à protéger Bocary SOUFOUNTERA, ont conduit un groupe d’adhérents à se constituer partie civile pour porter plainte au niveau du Procureur de la République près du Tribunal de la commune II, en vue de pouvoir clarifier la situation de la mutuelle des travailleurs.
Pour entraver et saboter cette démarche salvatrice des travailleurs abusés, les plaignants ont été abusivement mis en confiance par la Direction Général dirigée par l`actuel DGA Youssouf M TOURE, qui s’est engagé à clarifier la situation de la Mutuelle des travailleurs dans le plus bref délai.
Au même moment, la mutuelle de l`OPAM est actionnaire dans le capital de la BHM depuis sa création, un compte bancaire de la mutuelle avait été ouvert abusivement au nom du secrétaire général du syndicat CSTM dont personne ne connait l’évolution.
Malheureusement, depuis lors aucune suite n`a été réservée à cette requête de clarification. Le comité CSTM/CSTM a continué à bénéficier du soutien complaisant soutenu par la Direction Générale, si bien qu’aucun compte rendu n`a été fait aux adhérents, tandis que les prélèvements des cotisations s’effectuaient sur les bulletins de paie du personnel avalisés et contresignés par la Direction Générale de l’OPAM, toute chose, engageant sa caution morale et pécuniaire.
Face à cette complicité mafieuse, certains travailleurs ont été formulés de multiples rappels auprès de la Direction concernant la mauvaise gestion de ressources financières de la mutuelle par Bakary SOUFOUNTER. Aussi, le personnel a exigé l’audit la Mutuelle par la Cellule d`Audit de l’OPAM. Au lieu de cela, la Direction Générale a mis en place une commission clown de travail pour clarifier la situation de la Mutuelle gérée par un complice de la Direction Générale, un certain Samba TRAORE.
Cependant, cette fameuse commission de travail inopérante et inefficace n’a jamais rendu compte aux travailleurs de l’OPAM et le SG du comité CSTM Bocary SOUFOUNTERA continuait avec sa gestion calamiteuse des fonds de la Mutuelle, contribuant à accentuer la dégradation du climat social sous l`œil complaisant d`une Direction irresponsable dirigée par Youssouf M TOURE. Ainsi, au lieu de traiter la question relative à la gestion calamiteuse des fonds dilapidés de la mutuelle pour créer un climat social apaisé la DG de l’OPAM s’est plutôt adonné à la persécution, l`exclusion, la confiscation des droits syndicaux à tous ceux qui réclamait la clarification de la situation de la Mutuelle.
A cet effet, la DG a procédé à une persécution des membres du comité UNTM/OPAM dans leur quête légitime d’exercer leurs droits et mission syndicale visant à défendre les intérêts moraux et matériels de ses adhérents.
Pour empêcher le comité UNTM d’évoluer sur des base régulières, la DG de l’OPAM a traité les membres du comité d`ennemis de la Société. Au même moment elle a assuré la promotion d’individus du comité CSTM/OPAM, qui pillerait avec elle, les maigres ressources de l’Etat mises à la disposition de l’OPAM par les plus hautes autorités afin d’assurer la sécurité alimentaire du pays (cf primes de campagne indument perçus par les syndicalistes sur la base d’un protocole fallacieux entre Bocary SOUFONTERA, SG CSTM/OPAM et la DG de l’OPAM en 2015).
Des pratiques hors règles
Par ailleurs, suite aux pratiques frauduleuses de nombreux cadres subalternes de ce syndicat sont tous devenus cadre A, y compris le SG recruté cadre B à l’OPAM. Ainsi, ils se sont tous reclassés frauduleusement dans les catégories des cadres supérieurs A, toute chose, non soutenu par les besoins de l’entreprise, ni un organigramme, à fortiori un audit organisationnel créant ainsi des antécédents contentieux à venir.
En effet, cet Audit organisationnel avait été recommandé par le BVG lors de sa mission de vérification de performance en 2010, mais fortement combattu et mis en cause par le Secrétaire Général du syndicat CSTM. S’en est suivi le désordre sur les finances de la Société exsangue.
Rupture du dialogue social
S’intéressant à la saine gestion financière de l’OPAM, les membres du comité UNTM sont traités de persona non grata. Pire, à travers un courrier la Direction Générale a remis en cause la légitimité du comité UNTM/OPAM, qui a été créé huit années avant sa nomination comme PDG de l’OPAM, en violation des textes régissant les droits et libertés syndicaux en vigueur au Mali.
Face à ces dérives autoritaires de la DG, des éclaircissements ont été apporté respectivement par le SG de l’UNTM et de la SYNTADE, Yacouba KATILE, le SG du Syndicat National des Institution de la République, les membres du comité UNTM ont fait l’objet de persécutions, diffamations, mutations arbitraires et de licenciement abusif.
Depuis, la prise de service de Monsieur Salif B DIARRA, en qualité de PDG de l’OPAM le 20 mai 2014, le Comité UNTM/OPAM et ses membres ont fait l’objet, « pour des motifs non inavoués, d’ostracisme et d’abus d’autorités multiformes de la part de la direction Générale de l’OPAM, dont entre autres. M Nango DEMBELE, Commissariat à la Sécurité Alimentaire de l’époque serait derrière cette cabale de la Direction Générale de l’OPAM contre le comité UNTM. Le Ministre commissaire Nango DEMBELE en son temps avait fait semblant de n’être au courant de rien, malgré que la centrale syndicale UNTM l’a rencontré. Il est resté sourd et indifférent au spectacle digne d’une époque révolue à jamais au motif qu’il est proche de la famille présidentielle et qu’il y a des maliens de première zone et d’autres certainement de seconde zone.
Suite à sa surprise nomination en qualité de Ministre de l’Elevage et de la Pèche malgré ses résultats médiocres au Commissariat à la Sécurité Alimentaire, il fut remplacé par Oumar Ibrahim TOURE. Malgré les instructions et orientations de ce dernier suite à sa visite de prise de contact à l’OPAM, le PDG et son DGA persistent et signent et pire ils ont accentué leur détournement des ressources publiques à travers des surfacturations pour l’achat de deux véhicules 4X4 et les passations de marché de gré à gré pour l’achat de riz sur financement de la BID sans être inquiété, malgré les plaintes introduites au niveau des juridictions compétente.
Aujourd’hui, dans la perspective de la mobilisation de la 2ème phase du financement BID pour la sécurité alimentaire, le secrétariat général de la présidence de la République et le commissariat à la sécurité alimentaire sont interpellés pour veiller à la bonne utilisation des ressources mobilisées par l’Opam en raison de la présence des cols blancs au sein de la structure.
Affaire à suivre !
Dougoufana Kéita LA SIRENE | lecombat.fr