La coordination des directeurs d’école du CAP de Kati a décidé d’observer le mot d’ordre de grève que les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 s’apprêtent à déposer la semaine prochaine.
Conséquences de la gestion du fameux article 39 face aux examens de fin d’année qui se profilent à l’horizon en particulier ? C’est l’éducation elle-même qui va prendre un sacré coup. En tout cas, lors de leur assemblée la semaine passée, les syndicats de l’éducation, signataires du 15 octobre 2016 ont rejeté certaines propositions faites par le gouvernement pour ne garder que ce qui leur semblent bonnes. De son côté, Choguel notait, lors de sa rencontre avec le collectif des jeunes : « L’article 39 n’est pas abrogé et ne sera pas abrogé ». En dehors de cela, lors de l’adoption de son Plan d’Action du Gouvernement (PAG 2021-2022), l’article 39 a été fortement au cœur des débats surtout quand Choguel annnonce que « l’article 39 va être maintenu. La grille salariale va être harmonisée ». A quoi va rimer cette assurance qui n’est pourtant pas du goût des enseignants? Aucun acte concret n’étant pas jusqu’à présent vu, tout est d’évidence à la case de départ. Certes, durant tout ce temps, aucun communiqué n’est tombé du côté de la synergie concernant l’annulation du mot d’ordre de grève attendu dès la semaine prochaine. Face au maintien de ce mot d’ordre de grève, la coordination des directeurs d’école du CAP de Kati a décidé de le suivre : « Nous, membres du Bureau de la coordination des directeurs d’Ecole du Centre d’Animation Pédagogique de Kati, venons par la présente vous demander d’observer scrupuleusement les mots d’ordre de la synergie des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016. Vous en souhaitant bonne réception, nous vous prions de croire à l’expression de notre franche collaboration‘’. La coordination des Directeurs d’Ecole du CAP de Kati soutient donc les actions de la synergie’’ ». Alors que faudrait-il espérer des examens de fin d’année qui se profilent à l’horizon ? Le gouvernement, notamment le ministre de l’éducation, envisage-t-il la situation des examens autrement ? Questions difficiles à répondre pour le moment. A suivre.
Lassana Sow