lundi 23 décembre 2024
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Mot de la semaine : Cadets

S’il y a un domaine où le régime IBK pourrait se targuer d’un bilan honorable, c’est bien le domaine sportif et cela malgré la grave crise qui sévit au sein de la Fédération Malienne de Football. En effet, dans un pays où les bonnes actions sont comme une pluie dans un ciel d’été, l’équipe nationale cadette nous a fait sourire en phase finale de la coupe du monde de leur catégorie en Inde, en alignant des victoires jusqu’aux demi-finales. Pendant plus de deux semaines, les fans du football ont oublié tous leurs déboires. Ils ont vibré au rythme des Aiglonets qui ont d’abord franchi tous les caps pour tomber, les armes à la main, en demi-finale, face à une équipe espagnole rompue à la tâche. Le score de 3 buts à 1 n’est nullement une humiliation, ils ont au contraire mouillé le maillot et honoré le continent en étant les seuls africains de cette phase. Ils pourraient bien, demain samedi 28 octobre 2017, se hisser à la troisième place face au Brésil, vaincu par l’Angleterre sur le même score. Que les cadets maliens montent sur le podium ou pas, ils auront accompli avec brio leur mission en étant dans le carré d’As. Ainsi, ils viennent d’inscrire leur nom en lettres d’or dans les annales du football malien. Cette nouvelle page glorieuse du football malien s’ajoute à d’autres et lui donne toutes ses lettres de noblesse. Le coach Jonas et ses poulains ont hissé le drapeau malien dans le cercle restreint des quatre meilleures équipes du monde dans la catégorie des moins de 17 ans.
Nos cadets ont accompli cette belle performance en Inde, au moment où la crise au sein du football malien s’empirait avec un bicéphalisme au sein du Bureau fédéral. Pour rappel, les premiers responsables du sport roi se sont livrés à un spectacle désolant lors de l’Assemblée Générale de renouvellement du Comité Exécutif de la FEMAFOOT. Ce bel exemple des Aiglonets ne devrait-il pas servir de source d’inspiration aux protagonistes de la FEMAFOOT ? Mamoutou Touré dit Bavieux et Salaha Baby doivent désormais enterrer la hache de guerre et conjuguer leurs efforts pour préserver ces précieux acquis que sont les jeunes joueurs talentueux qui peuvent porter haut le drapeau du Mali. Quant aux autorités politiques, savent-elles que le football peut être un facteur d’union, de réconciliation et de développement ? En tous les cas, pendant toute la durée de la compétition, c’est à l’unisson que le public sportif a supporté les cadets.
Youssouf Sissoko
youssouf@journalinfosept.com

Djibril Coulibaly

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