Dans la Région de Mopti, au centre du pays, le niveau d’alerte devrait être atteint dans moins de dix jours « si le fleuve Niger continue de grimper à ce rythme ». C’est ce qu’affirme la direction nationale de l’hydraulique, cité par nos confrères de rfi (Radio France Internationale).
La montée des eaux du fleuve Niger augmente le risque de débordement. L’information a été donnée par la direction nationale de l’hydraulique. Les organisations humanitaires craignent également dans la zone des besoins humanitaires plus urgents. Dans son dernier Rapport, la Coordination de l’action humanitaire au Mali (OCHA) a tiré la sonnette d’alarme face à des risques de graves inondations. Car, selon eux, plus de 60.000 personnes vont être directement touchées par cette montée des eaux.
Pour la direction nationale de l’hydraulique, citée par rfi, ce risque d’inondations s’explique par la montée des eaux du fleuve Niger du fait de l’abondance de la pluviométrie. Elle annonce que le niveau d’alerte pourrait être atteint dans dix jours si le même rythme actuel se poursuivrait.
Cependant, les autorités communales de la Région de Mopti en ont une autre vision. Ils reconnaissent, certes, la montée des eaux ces derniers temps ; mais, démentent un risque d’inondation.
D’après Garba Samassékou, l’Adjoint au Maire de la ville de Mopti, joint par studio Tamani, le niveau actuel des eaux ne laisse pas craindre une inondation. «Dans la Commune urbaine de Mopti, je ne vois pas quel risque on peut avoir et qui puisse les populations à s’alarmer. Il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter par rapport à la montée des eaux », dit-il. Il admet, toutefois, des besoins d’accès à l’eau potable, à la santé et à l’alimentation dans sa commune. Donc, des besoins, selon lui, liés au contexte global actuel du pays.
Mopti est la 5e Région administrative du Mali. Elle couvre une superficie de 79.017 km2, soit 6,3% du territoire national malien.
Adama A. Haïdara: LE COMBAT