Victime de la folie expansionniste occidentale, l’assassinat du guide de la révolution Libyenne Mouammar Kadhafi, a été la rupture de la dernière digue qui protégeait les pays sahéliens contre l’inondation des narco djihadistes qui écumaient en nombre largement inférieur dans le sahel. La France de Nicolas Sarkozy, véritable instigatrice et planificatrice du machiavélique plan de déstabilisation du Mali, a enfin eu du répondant en mettant en scelle le MNLA et en activant le vieux concept de libération de l’Azawad. Les Forces armées et de Sécurité du Mali sont en train de payer de leur sang cette visée expansionniste française qui a, à son tour, embarqué la communauté internationale. Réussira-t-elle à diviser le Mali ? En dépit d’énormes pertes en vies humaines et en matériels, les FAMA vont-elles capituler face à l’ennemi ? Quid du soutien du vaillant peuple malien à son armée ?
Héritier des grands empires qui ont brillé de mille feux, le Mali restera debout quoi qu’on fasse et nos soldats sont prêts à donner la dernière goute de leur sang, s’il le faut pour sauver la patrie. Ils subissent aujourd’hui des nombreux revers et les morts se comptent par centaine, mais leur moral est au beau fixe. Ne sont-ils pas en train de se souvenir de ce vieil adage qui dit qu’aucun sacrifice n’est de trop quand il s’agit de défendre sa patrie ? Tous les maliens sont aujourd’hui unanimes à reconnaitre la vaillance de notre armée, qui, bien que victime d’un complot, se bat en dépit de ses maigres moyens pour sauver notre pays de la partition programmée par la France et ses collabos. Le Mali ne tient aujourd’hui que d’un petit fil et si ce fil est maintenu intact, c’est grâce à la bravoure de nos soldats. Leur mission est délicate voire périlleuse, car l’ennemi apparait le jour comme l’intime ami. Il dévoile à l’ennemi les stratégies de nos militaires. La réalité est sue par le commun des mortels au Mali. Les militaires maliens ne sont pas des lâches, ils sont victimes d’un complot international ourdi par la France dont l’objectif est de permettre à moins d’un pourcent, 1/% de la population que sont les Touaregs, d’avoir leur autonomie pour que la France puisse avoir la mainmise sur les immenses richesses de cette partie du territoire malien. Parviendra-t-elle à atteindre son objectif ? Difficilement car le peuple malien fier et débout sur les remparts, a tout le temps été un peuple insoumis, donc il n’acceptera jamais ce plan de partition du Mali par la France, même s’il faut son sang.
En définitive, pour que le vœu de la France ne se réalise pas, il faudrait qu’il y ait une union sacrée derrière les FAMa, que la gouvernance soit améliorée et qu’il y ait un consensus national autour des grandes questions existentielles. Toutes les couches sociopolitiques du Mali sont interpellées pour défendre la cause nationale. Pour ce faire elles doivent taire leurs divergences pour ne parler que d’une seule voix.
Youssouf Sissoko INFO SEPT