Comme annoncé lors de la conférence de presse du lundi dernier, à la maison de la presse, le Collectif des 18 candidats contestateurs des résultats provisoires du premier tour du scrutin présidentiel du 29 juillet dernier, a ténu un grand meeting hier mardi dans la salle Bazoumana Sissoko du palais de la culture Amadou Hampaté Bah de Badalabougou. L’objectif était d’informer les militants sur le « Coup d’État électoral » du 29 juillet dernier.
« Nous n’accepterons pas la dictature de la fraude », nous n’accepterons pas des résultats frauduleux ». IBK et Ag Erlaf, rendez aux Maliens leurs voix». Telle était la teneur des messages forts hier au palais de la culture lancés au régime d’IBK par les partisans du Collectif des 18 candidats contestateurs des résultats du premier tour de l’élection présidentielle proclamés, le 2 aout dernier, par le Ministre de l’Administration Territoriale.
La salle Bazoumana Sissoko du palais de la culture Amadou Hampaté Bah de Badalabougou a refusé de monde, hier, mardi 7 août, lors du meeting de dénonciation et de contestation des résultats falsifiés, organisé par le Collectif des 18 candidats contestateurs des résultats provisoires du premier tour.
Dans son mot introductif, Soumaïla Cissé a fortement dénoncé les résultats qu’il qualifie de « honteux pour la démocratie malienne et qui ne seront pas acceptés ». En fustigeant les bourrages d’urnes, l’achat de consciences des électeurs à ciel ouvert, l’instrumentalisation de la misère des Maliens par le pouvoir en place pour des fins politiciennes et personnelles, Choguel Kokala Maïga, lui qualifie ce premier tour du scrutin présidentiel comme « une insulte, une injure grave» à l’ endroit des Maliens et de la démocratie malienne. Pour le porte-étendard de l’ARDEMA, Dramane Dembélé, les choses sont simples ; car, ce qui est dit sans preuve peut être nié sans preuve. En bradant deux gros documents à la forme d’encyclopédie à l’air, il dit et redit : «Nous avons toutes nos preuves ici dans ces documents clés. Avec les vrais résultats que nous avons, IBK n’est même pas 3e. Mais nous attendons que la Cour Constitutionnelle se prononce aujourd’hui et nous les publierons à moins qu’elle dise la vérité».
Pour le Général démissionnaire, Moussa Sinko Coulibaly, l’heure est à la résistance républicaine : « Les Maliens investiront leur choix le 4 septembre prochain», répéta-t-il trois fois.
Nous attendons avec impatience les résultats définitifs. Que la démocratie l’emporte !
Seydou Konaté : Le Combat