Si feu Soumaïla Cissé n’avait pas été arraché tristement à notre affection rien de tout ça ne serait peut-être, pas arrivé. Hélas, une nouvelle page de son parti s’ouvre avec plusieurs défis à relever. Les nouveaux adhérant de l’URD engendreraient-ils un imbroglio ?
Le décès de feu l’honorable Soumaïla Cissé a changé tout, absolument tout, dans l’avenir politique et interne du parti, l’Union pour la République et la Démocratie (URD). L’héritable du parti est plus que jamais mis en cause et miné par des divisions et les problèmes de succession par les leaders de ce parti. Car, depuis l’adhésion de l’ancien ministre de l’Économie, Igor Diarra et l’ancien Premier ministre de Dr Boubou Cissé, le débat autour de la candidature de l’URD aux prochaines élections présidentielles fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Pour plusieurs, sans aucun doute, les deux sont venus tenter de se frayer un chemin politique synonyme d’un visa pour accéder à la magistrature suprême. D’autres pensent que l’ancien PM d’IBK partirait en pole position pour être candidat du parti. Mais il semblerait que c’est trop dit au regard des textes qui régissent le grand parti URD.
Même son de cloche se fait entendre dans l’entourage et potentiel concurrent interne Dr Igor Diarra
Toutefois, il convient de souligner que le premier vice-président de l’URD lors de la conférence régionale à Mopti a mis fin aux polémiques et débats de grins. “Notre parti va s’engager dans un combat électoral pour la première fois sans son fondateur feu Soumaïla Cissé. Nous devons montrer au monde avec une légitime fierté, la maturité de notre parti, son dynamisme, son encrage dans le mali profond, sa force d’attraction…’’, a rappelé Salikou Sanogo. Selon lui, Soumaïla Cissé est parti, mais il leur a laissé un héritage en termes d’idéal, de vision, de valeurs, et de principes prônés par lui tout le long de son combat.
“Je me dois de vous dire qu’un débat anachronique s’est installé dans les réseaux sociaux et dans mes journaux de la place autour de probables candidatures au sein de notre parti pour les prochaines élections présidentielles. C’est l’occasion de vous informer qu’à l’URD, les textes du parti encadrent parfaitement la procédure de désignation du candidat aux élections présidentielles, et qu’à cet instant précis, ce processus n’a pas encore été enclenché’’, a laissé entendre le premier vice-président de l’URD à Mopti.
C’est dire que le duel annoncé entre les deux hommes n’est qu’un imbroglio que l’on crée au sein des militants et sympathisants du parti et que celui-ci en profite certainement à quelqu’un. Pour le reste, c’est un combat politique et tous les coups semblent permis pourvu que l’on éloigne son adversaire du butin.
À suivre…
Moriba DIAWARA LE COMBAT