Injustement critiqué, le Comité Exécutif de l’ADEMA/PASJ, dirigé par le Pr Tiémoko Sangaré a réussi à faire taire les mauvaises langues depuis la semaine dernière. Et cela, à travers une réunion à la faveur de laquelle le parti s’est fixé un cap pour la présidentielle de 2018. Douche froide pour les détracteurs qui avaient fait de cette question de la candidature interne, un motif de clash pour les abeilles.
Cible d’un lynchage médiatique depuis plusieurs semaines, le président du Comité Exécutif de l’ADEMA/PASJ, Pr. Tiémoko Sangaré et son équipe ont fait taire les mauvaises langues. Celles qui ont dépeint en noir l’avenir du parti de l’abeille solitaire.
Tirant les ficelles, certains cadres du parti tapis dans l’ombre, avaient fait de la question de la candidature interne du parti à la présidentielle de 2018 leur cheval de bataille. Mal inspirés, ils ont transporté le débat relatif à la vie du parti qui devait se tenir à l’interne sur la place publique à travers les journaux et les réseaux sociaux, en dénigrant à tort ou à raison le président du Comité Exécutif, Tiémoko Sangaré, le secrétaire politique du parti Dr. Adama Tiémoko Diarra, et le secrétaire général adjoint, Abdel Karim Konaté. Tous membres du gouvernement, ces cadres de l’ADEMA, avaient été accusés de vouloir monnayer la candidature interne du parti en 2018 contre des portefeuilles ministériels. Mais les auteurs de cette calomnie, se sont lourdement trompés. Car contre toute attente, les cadres de l’ADEMA ont su faire montre d’une grandeur d’esprit, en ne jouant pas à l’adversité ouverte, tout en clouant le bec à leurs détracteurs.
Convoquée par le Pr. Tiémoko Sangaré, la réunion du CE du parti tenue, le samedi 22 juillet 2017 a permis de dissiper le climat de tension entretenue par certains cadres du parti. A la faveur de cette rencontre, le Comité Exécutif a analysé le rapport de la Commission Moustapha Dicko ‘’relatif à la reconstitution de la Grande famille Adema-PASJ, à la création d’un pôle de gauche et au positionnement du parti en vue des élections générales de 2018’’, avant de prendre des décisions concourant à la cohésion du parti, à la réaffirmation de son identité et de son leadership sur l’échiquier politique national et à son engagement à bâtir un Mali un et indivisible, démocratique, laïc et social.
En application de la recommandation issue de la 15è Conférence nationale, tenue à Bamako, le 25 mars 2017 « d’enclencher, dans les meilleurs délais le processus de désignation de son candidat à l’élection présidentielle de 2018 », le comité exécutif de l’ADEMA s’est engagé à prendre les dispositions en vue d’assurer la participation du parti à cette élection. Mais aussi le Comité exécutif a jugé opportun d’inscrire ses actions dans le cadre d’une coalition forte de Partis fondée sur une Nouvelle Offre Politique. Une condition indispensable selon les cadres du parti pour toute victoire à la présidentielle de 2018.
Plus loin dans sa déclaration, le CE ADEMA/PASJ, précise que cette plateforme servira de base de négociation autour des conditions de soutien au candidat rassembleur et consensuel issu des rangs du Parti, le cas échéant, du candidat issu de la coalition d’un ensemble de partis politiques.
Toute chose qui a coupé court aux supputations entretenues par certains cadres mal intentionnés du parti.
Cerise sur le gâteau quelques jours après cette rencontre, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, lors du dernier conseil des ministres, a réitéré sa confiance aux ministres issus des rangs de l’ADEMA/PASJ. D’où le prix du sens de responsabilité des ministres ADEMA qui n’ont pas voulu jouer sur le tableau de la division, comme cela fut le cas pour certains sous d’autres régimes.
Abel Sangaré LE SURSAUT
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