Pendant une semaine, la probabilité d’une reprise des classes et le déroulement des examens demeurent sur l’esprit de tout un chacun. Au regard de cela, des fake news qui circulent sur les réseaux troublent une fois de plus l’esprit des élèves. À l’heure, ils (les élèves) sont laissés à leurs propres sorts.
‘’Moun fôra, waati jumen’’ sont des mots dans la bouche de tous élèves depuis le 1er septembre. Il s’agit de la reprise des classes et le déroulement des examens. Face à ce climat d’incertitude de l’année académique 2019-2020, les syndicats de l’éducation et le CNSP après trois rounds de négociation n’ont pas pu s’entendre sur l’application de l’article 39. Les pourparlers sont prévus à une date ultérieure. Cependant, les nouvelles dans les rues posent le jalon de questionnements par rapport à l’état de la reprise des classes. Est-ce qu’il y’aura des examens ? Une année blanche est-elle possible? En tout cas, le va-et-vient et les petits exercices des candidats sont continuels et les élèves sont confrontés à d’énormes problèmes. Parce que nulle ne croit à la reprise de cette année notamment avec ces milliers d’informations publiées sur les réseaux sociaux qui sont loin de la réalité. À quoi les élèves devraient-ils s’attendre ? La question mérite réflexion.
En effet, des fake news seraient publiées sur les réseaux sociaux expliquant qu’une année blanche est déclarée par les grévistes de la synergie des syndicats de l’Éducation. Mais à notre humble connaissance, cette communication est erronée de tout fondement. Aucune déclaration de la part des syndicats des enseignants ne peut avoir ce crédit pour décréter une année blanche. Cela émane du gouvernement, or, il n’y a pas de gouvernement donc, la vérité est que certaines personnes de mauvaise foi, cherchent à se payer la tête des élèves pour saper l’image du comité National pour le salut du Peuple, qui a pour objectif d’unir les Maliens.
En dehors de cela, le journal ‘’la crise malienne’’ aurait créé une mobilisation, notamment l’Association des Élèves et l’Étudiant du Mali (l’AEEM) pour sauver l’école malienne. Chose qui pourrait être la dernière information sur la situation de l’école malienne. Tout compte fait, les concertations nationales sont en cours pour l’organisation de la transition dans notre pays. Restons humbles, attentifs et déterminés en mettant le Mali avant tout. Les meilleures choses sont à venir et nous l’espérerions !!!
À suivre…
Lassana Sow, Stagiaire