À l’instar du monde entier, le Mali a célébré, hier mercredi 11 avril, la journée mondiale de la maladie de Parkinson. Au cours d’une rencontre organisée à ce sujet à la Maison des Aînés de Bamako, il est ressorti qu’en 2017 il y a eu 96 cas de la maladie de Parkinson recensés dans notre pays. Par ailleurs, l’association Mali Parkinson demande aux autorités une solution qui puisse leur faciliter l’accès aux soins.
Chaque 11 avril est consacré à la célébration de la journée mondiale de la maladie de parkinson. À cette occasion, l’association des personnes vivantes avec cette maladie au Mali, association Mali Parkinson, a organisé une rencontre, hier mercredi 11 avril, à la Maison des Aînés. Le principal sujet à l’ordre du jour était la facilitation à l’accès des soins médicaux. Selon eux, les comprimés qui permettent de ralentir l’évolution de la maladie sont très chers. La boîte du médicament Molopal coûte près de 15.000 francs CFA. Et, selon les Docteurs, il faut au moins deux voire trois boîtes par mois.
Dr. Cheick Oumar Guindo, Chef de service de Neurologie à l’hôpital de Point. G, a annoncé, lors de la rencontre, qu’en 2017, il y a eu 96 cas de la maladie de Parkinson ont été enregistrés au Mali et de 2013 à 2017, ce sont 333 cas qui ont été diagnostiqués. Il a aussi souligné que le problème principal auquel font face les patients est l’accessibilité aux centres de santé. Pour lui, c’est le nombre de neurologues qui fait défaut. «Les malades sont sur tout le territoire malien, mais seuls ceux qui sont à Bamako peuvent se rendre chez un Docteur», dit-il. Il demande aux autorités d’envisager des stratégies afin de trouver au moins un spécialiste par Région.
La maladie de Parkinson comprend des troubles moteurs essentiels qui sont le tremblement soit des mains du pied ou de la bouche, la rigidité et la lenteur musculaire. Il y a aussi les troubles non moteurs qui sont, entre autres, la dépression, les troubles de sommeil. Ce sont les personnes âgées de plus de 60 ans qui sont généralement touchées et aussi certains enfants et cela sont d’ordre héréditaire, selon les médecins.
Adama A. Haïdara : LE COMBAT