mardi 3 décembre 2024
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INSÉCURITÉ, CRISE SANITAIRE, CHERTÉ DE VIE, EMBARGO: 4 fronts pour les autorités maliennes  

 

 

Quatre grands problèmes minent la crédibilité de l’État depuis un certain temps. Lorsque nous crions à l’insécurité depuis des années, la crise sanitaire n’a pas tardé à rentrer dans la danse. Suite à l’avènement du coup d’État du 18 août 2020, la cherté de la vie est venue accentuer les difficultés que vivent les Maliens. Pendant que le pays va de mal en pis, la CEDEAO et l’UEMOA le frappent avec une batterie de sanctions politiques et économiques. À quand la fin de ce calvaire ?  

Depuis l’indépendance jusqu’à nos jours, ces réels problèmes jouent sur l’Etat en particulier et la vie quotidienne de la population malienne. En conséquence, la menace terroriste a débuté à l’été 2012 suite à l’arrivée des groupements venus presque un peu partout en Afrique, notamment de la Libye. Après un accueil par des dirigeants maliens d’alors, une guerre s’est déclenchée contre le Mali.

De 2012 jusqu’à nos jours, la situation   continue de faire des victimes du côté militaire, civil et matériel. À cela s’ajoutent les ravages des villages, des animaux, des écoles fermées, des champs brulés, des enlèvements. Également, le commerce, l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’irrigation, principaux piliers de l’économie malienne, restent menacés. Pendant 10 longues années, les Maliens vivent cette situation, une vraie hémorragie !

Pendant que le pays cherche des solutions pour la sortie de crise, une autre est entrée dans la danse. Propagée en chine à l’été 2019, la maladie à Coronavirus n’a pas tardé à faire le tour du monde, notamment au Mali qui vit une situation précaire. La crise sanitaire a accentué les problèmes de la mauvaise gouvernance, notamment la crise scolaire et sécuritaire, la délinquance financière, l’injustice et autres.

Vu que des problèmes demeurent sans solution, la situation n’a pas pu s’échapper à un coup d’État militaire du 18 août 2020. Suite à cela, la cherté de la vie est montée d’un cran à cause de l’embargo de la Cedeao sur le Mali. Elle est aussi devenue une réalité malgré des politiques appliquées par le gouvernement de Moctar Ouane et celui de Choguel.

Partout où l’on se renseigne, les commerçants grossistes et détaillants, les consommateurs et opérateurs économiques crient de jour en jour à l’augmentation des prix de première nécessité. Et jusqu’à présent, la situation peine à trouver une solution.

Pendant que le pays, puisqu’il s’agit de ce sujet, cherche des solutions durables à l’intérieur comme à l’extérieur pour la sortie définitive afin de faire face à un développement de haut niveau avec une participation massive des Maliens, une batterie de sanctions économiques et politiques est tombée à l’encontre du Mali au cours du double sommet extraordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) tenu, le 9 janvier 2022 à Accra en République du Ghana pour le non-respect du délai de la transition malienne. En outre, d’autres sanctions venant de certains partenaires sont tombées, sans pourtant penser à la situation du pays en général à fortiori que les textes de la commission ne les permettent. La population n’est-elle pas victime ? C’est ainsi qu’on se demande ; à quand la fin de ce calvaire ?

Lassana SOW  LE COMBAT

Djibril Coulibaly

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