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Remontés contre le directeur général de l’autorité routière, Baba Moulaye, les péagistes estiment qu’il ne fait rien pour garantir la sécurité au niveau des postes de péage.
Le temps de l’émotion est passé, il faut situer les responsabilités dans l’insécurité que connaissent les postes de péage. Après la mort de trois agents au poste de péage de Sanankoroba, la question de la sécurisation de ces endroits est revenue dans les débats. Et un doigt accusateur est pointé sur le directeur général du service dont relèvent les postes de péage, l’autorité routière, Baba Moulaye.
Selon nos sources, il a été bien notifié au directeur général des menaces qui planent sur les postes de péage. Mais, il n’a rien fait pour sécuriser les installations et le personnel. C’est pourquoi après la récente attaque, son nom revient de plus en plus dans les causeries au niveau des postes de péage. Récemment, une importante réunion a regroupé des péagistes sur la conduite à tenir face au zèle d’un DG qu’ils considèrent insensibles aux conditions de travail des agents sur le terrain.
Depuis son arrivée à la tête de cette structure qui fait pourtant rentrer de l’argent au trésor public, le directeur général n’a rien entrepris pour comprendre les difficultés dans les postes de péage.
Fort de son statut de cadre du parti au pouvoir, Baba Moulaye est plutôt occupé par les petites mutations d’agents et des avantages pécuniaires.
À l’autorité routière, la gestion des postes de péage préoccupe et difficile de trouver un interlocuteur pour gérer les problèmes du moment dont l’insécurité.
Sur les 19 postes de péage qui existent, il faut être dans les bonnes grâces pour bénéficier d’une quelconque mutation à Sanankoraba, Kati, Zegoua, Bougouni, entre autres ? Des zones où il fait bon vivre pour agent de péage. A suivre !!! LA SIRENE| lecombat.fr
