Fin ce mardi des consultations dans le cadre du Dialogue National Inclusif au niveau des communes de Bamako et les cercles. Selon les responsables communaux, les séances de travaux se sont déroulées dans « un cadre propice aux échanges ». Selon eux, cette occasion était « très nécessaire », car elle a permis aux autorités des différentes circonscriptions de mieux connaître le regard de leurs localités sur les défis auxquels le pays fait face.
Le premier adjoint au maire de la commune IV,Bakary Niaré, pense que «l’objectif a été atteint » au cours de ces échanges. Car il est parvenu à comprendre les aspirations des membres de sa commune. « J’ai compris que la population à des problèmes de compréhension, des problèmes de sécurité. J’ai compris que ma population à des soucis. Notre commune, plus précisément, a compris qu’il y a beaucoup de failles à plusieurs niveaux. Si ce n’était pas ce dialogue peut être, on allait pas comprendre tout ça», nous a déclaré Bakary Niaré.
Ces idées exprimées par le maire de la commune IV sont pratiquement identiques à ceux qui ont été retenues par la mairie de la commune III. Selon les responsables communaux, les échanges se sont déroulés en toute liberté. « En commune III le dialogue s’est très bien passé, de façon générale les gens se sont bien exprimés, on a pris bonne note des recommandations et des constats par rapports aux thématiques. Je disais tantôt qu’on n’a pas fini avec le rapport donc je ne saurai me prononcer sur les recommandations avant la disponibilité du rapport», explique pour sa part Kagné Sanogo, secrétaire général de la mairie de la commune III.
Les consultations ont pris fin également au sein des cercles. Les recommandations issues des échanges à Yorossoportent, essentiellement, sur une meilleure gouvernance, l’intensification de la lutte la corruption et la sécurité. ABourem, les préoccupations ont pour noms : le retour de tous les services de l’État, la construction rapide du barrage de Taoussa, la construction de laroute transsaharienne, la création d’emplois pour les femmes et les jeunes étaient au centre des recommandations.
Ces concertations prennent fin alors qu’une partie de l’opposition et de la société civile ont boycotté les travaux.
« Les recommandations issues duDialogue National Inclusifpeuvent être traduites en actes concrets ». C’est du moins, ce que penseDr Abdoulaye Sall, Président de «CRI 2002» (Centre de Réflexion et d’Action pour la Consolidation de la Démocratie). Mais selon lui, la posture de certains qui sont contre l’initiative prouvent qu’il y a « un dysfonctionnement à combler ».
Studio Tamani