La Synergie des syndicats des enseignants, signataires du 15 octobre 2016, tape fort sur la table du gouvernement, en déposant un préavis de grève de 12 jours.
Les enseignants décidés jusqu’à l’application stricte ou immédiate de l’article 39, chèrement acquis après une bataille de longue haleine. Lors de cette lutte, certains enseignants ont perdu la vie, selon eux-mêmes. Donc, ils sont déterminés jusqu’à la victoire finale. Le gouvernement de Dr Choguel Kokalla Maïga a une patate chaude dans sa main. Vu la situation, rien ne pourra empêcher les enseignants d’aller jusqu’au bout du tunnel.
Dans le communiqué de la Synergie, les syndicats des enseignants exigent l’application immédiate de l’article 39 de la loi N° 2018-007 du 16 janvier 2018, portant statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale.
Les syndicats de l’éducation bien que disposés au dialogue, se réservent le droit d’observer une grève de 12 jours, soit 288 heures allant du lundi 09 au jeudi 12 août, du lundi 16 au mercredi 18 août et du lundi 23 au vendredi 27 août 2021 inclus si la revendication n’est pas satisfaite.
C’est l’ordonnance N°2021-003/PT-RM du 16 juillet 2021, fixant la grille indiciaire unifiée de personnel relevant des statuts fonctionnaires de l’État, des collectivités territoriales, des statuts autonomes et des militaires qui a mis les enseignants en colère contre les dirigeants de la Transition. Les enseignants décidés à tout supporter pour bénéficier de l’article 39. La guerre est déclenchée entre gouvernement et enseignants parce qu’à la fin de la semaine dernière, la négociation a échoué entre les Syndicats signataires du 15 octobre 2016 et le gouvernement, particulièrement le ministère de l’Éducation nationale. Chacun d’entre eux défend sa position.
Les enseignants sont prêts à se sacrifier pour l’article 39. Ils ont commencé à retenir les notes des compositions et boycotter les examens de fin d’année.
Alors qu’hier Mme la ministre de l’Éducation Nationale a donné le feu vert pour le début de l’examen CAP.
Sanogo LE COMBAT