Abdoulaye Daou est le désormais ancien Directeur général des routes. Il est parti aussi vite qu’il est venu le mercredi dernier après seulement quelques petits mois de fonctions. La nouvelle de la nomination du remplaçant d’Abdoulaye Daou à la tête de la Direction nationale des routes est tombée le même jour. La ministre des Transports et des Infrastructures en a décidé ainsi en lui faisant payer ses contrevérités devant la chaîne nationale (ORTM) par rapport à l’état des routes au Mali.
Abdoulaye Daou cède sa place pour Mamadou Samaké, ingénieur des constructions civiles. C’est sans surprise que les Maliens ont appris la nouvelle. Car, l’homme aura vécu inutilement à la tête de ce service tant important pour le développement du Mali. Ne dit-on pas que la route est le développement ? En effet, durant son règne catastrophique à la direction générale des routes, le parc routier malien a atteint son plus haut sommet de dégradation. Malgré tout, Abdoulaye Daou ne s’est pas gêné de se moquer des Bamakois sur l’Ortm en affirmant que les routes de Bamako n’étaient pas dégradées.
On se rappelle aussi que son règne a été émaillé par des mécontentements des populations qui ont éclaté de partout à l’intérieur du pays du fait du mauvais état des routes au Mali.
La dernière manifestation en date est celle opérée à Koulikoro, violemment réprimée.
D’ailleurs, de jeunes manifestants croupissent toujours en prison. Parmi eux figure le président de la jeunesse de Koulikoro.
Zeid Kéita LE COMBAT