Face à la dégradation de la gouvernance sous le régime du président IBK, trois organisations politiques : le mouvement “Espoir Mali Koura”, la CMAS de l’imam Dicko et la coalition du FSD de l’opposition décident de faire front commun, et appellent les Maliens à « une grande mobilisation pour le sursaut national ».
Dans un communiqué conjoint, le Mouvement Espoir Mali Koura (EMK), la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS) et le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD) ont tenu une rencontre tripartite le mardi 26 mai 2020 au Siège de la CMAS à Magnambougou-Faso Kanu (Bamako).
Au cours de cette rencontre à trois, ces organisations politiques ont procédé à une analyse approfondie de la situation sociopolitique de notre Pays, et ont relevé la gravité qui met en jeu son existence, en raison d’«une gouvernance aléatoire, mal conçue, symbole de la décrépitude du système en place ».
Face à une telle situation, les trois (3) organisations ont décidé de lancer un appel patriotique à tous les Maliens, de l’intérieur et de la diaspora. Cet appel vise selon le communiqué, « Une grande mobilisation pour le sursaut national face à la gouvernance chaotique et prédatrice, au risque de partition du pays, aux atteintes graves aux principes républicains et démocratiques, notamment la confiscation du vote des citoyens ».
Pour les initiateurs, ce rassemblement des forces vives de la Nation vise à créer « les conditions d’une union sacrée autour de l’idéal d’un Mali uni, prospère et respecté, à travers une refondation du système actuel.»
À en croire, le communiqué, ce rassemblement permettra d’échanger sur les objectifs et les visions face à la situation que connait le pays.
Dans ce cadre, pour une diffusion plus large de l’information au sein de l’opinion nationale et internationale sur la vision et les objectifs de leur combat, les trois organisations ont convenu de tenir une conférence de presse le samedi 30 mai 2020 à partir de 11 Heures au Siège de la CMAS à Magnambougou-Faso Kanu (Bamako).
Il convient de rappeler que l’imam Mahmoud Dicko, très populaire avait organisé une marche le 5 avril 2019 pour dénoncer les tueries perpétrées contre les civils et les militaires au centre du pays. Aujourd’hui, un regroupement avec cet imam populaire reste une hantise pour le régime qui a en mémoire cette date et les manifestations du mouvement An Tè Abana.
Komi