Les syndicats de l’éducation nationale, signataires du 15 octobre 2016 ont décidé de ne pas participer à l’atelier national de réflexion organisé par le ministre de la Fonction publique sur les conditions de vie et de travail. Le motif est la non-implication des syndicats dans l’élaboration des termes de référence et l’analyse budgétaire de la finance.
Par conséquent, la crise scolaire est loin de son terme. Vu l’inapplication des décisions prises par le gouvernement, la synergie des enseignants décide de tenir le flambeau. Puisque les syndicats de l’éducation, signataires du 15 octobre 2016 ont décidé de ne pas associer à l’atelier national de réflexion du ministre de la fonction publique débuté ce lundi à faute de la non-implication des syndicats dans l’élaboration des termes de référence et l’analyse budgétaire. Faut-il rappeler, après la généralisation de la grille de l’UNTM, les Enseignants, signataires du 15 octobre 2016, ont mis en garde à travers son porte-parole le respect de l’application de la grille du personnel enseignant afin d’éviter la crise scolaire. Qu’à cela ne tienne, mi-février, le Premier ministre a, dans son Axe 3 du plan d’action gouvernementale (PAG), relevé que : « Il s’agira de négocier un moratoire avec les partenaires sociaux de l’éducation en mettant en place un cadre de concertation régulier ; engager une refonte du système éducatif ». Il avait promis la création d’un mécanisme permettant d’apaiser l’inquiétude des enseignants des collectivités territoriales. Hélas, la situation avance de jour en jour sans pour autant donner une solution adéquate. Suivant cette décision du gouvernement, les mêmes Syndicats ont décidé d’engager le dialogue avec eux (gouvernement) afin de trouver des solutions urgentes et durables à leurs problèmes. Mais, aucune issue n’est décernée jusqu’à présent. La question que nous posons est de savoir, qu’est ce qui piétine l’engagement entre l’État et les syndicats ? Notons aussi qu’après le programme du ministre de l’Éducation nationale, les syndicats des enseignants avaient riposté de leur côté, exigeant la meilleure sécurisation des écoles. Ensuite, les Assemblées générales ont donné une alerte au gouvernement de la suite de celle-ci et des dispositions à prendre face aux sujets des questions préoccupantes des Enseignants du Mali. Toutes ces préoccupations des enseignants restent sans suite à long terme. De cela, avec l’organisation de l’atelier national du ministre de la Fonction publique: « la synergie des syndicats de l’éducation ont selon une source, décidé de ne pas participer à cet atelier national de réflexion sur ‘’les conditions de vie et de travail dans les secteurs publics et privés’’ débutés ce lundi’’. À quoi faut-il s’attendre ? Nous y reviendrons…
Lassana Sow, Stagiaire LE COMBAT